Exemples de réussites
Charity Bridges adore son métier d’électricienne, ça n’a rien de choquant

Charity Bridges achèvera bientôt les heures de travail nécessaires à l’obtention de sa licence d’électricienne. Elle a fréquenté le CCNB durant deux années, a terminé quatre modules, chacun suivi d’un nombre d’heures d’expérience pratique à accumuler.

Elle travaille actuellement sur la base des Forces canadiennes, où elle branche des transformateurs, installe le service dans de nouveaux bâtiments, et pose des fils au cours de travaux d’agrandissement et de rénovation.

« Je n’ai eu aucune difficulté à me trouver un emploi, affirme Charity. La demande est forte dans les métiers actuellement. »

Qu’est-ce qui l'a donc décidée à devenir électricienne? « Nous sommes une famille au « courant », littéralement, raconte Charity. Mon père était électricien, et lorsque j’étais fillette, il me trimbalait un peu partout. »

« Quand je grandissais, mon père m’a dit un jour que si j’allais faire le travail, il faudrait bien que je sois payée en conséquence », explique Charity. La considérant un peu comme une apprentie, ce dernier l’a donc dirigée sur une voie qui allait faire d’elle une électricienne licenciée.

Est-ce qu’elle recommanderait ce genre de carrière à d’autres femmes? « Oh, bien sûr! Je le recommanderais à quiconque », assure Charity. Sa plus jeune sœur commence le programme l’an prochain, et sa sœur aînée, épouse d’un entrepreneur, aide parfois son mari dans des travaux, comme opératrice de machinerie lourde, par exemple.

Le métier d'électricien n'est pas encore une carrière que les femmes choisissent très souvent. Charity était la seule représentante féminine de sa classe, et elle n’a travaillé qu’avec une seule autre femme, en plus de sa jeune sœur.

Son métier lui procure beaucoup de satisfaction, et le travail lui plaît réellement, bien que tout ne soit pas toujours aisé. « C’est parfois exigeant. J’ai pris conscience de ce que je peux et ne peux pas faire. » Même si le travail comporte ses défis, il compte d’excellents avantages. « On a beaucoup de liberté à travailler pour soi-même et à gagner un revenu suffisant pour s’occuper de soi, et aussi d’une famille. »

Lorsqu’on l’interroge sur les défis auxquels elle a dû faire face, elle estime ne pas vraiment avoir connu d’embûches. « Mon groupe à l’école m’a beaucoup aidée, souligne Charity. Mes enseignants étaient formidables, particulièrement quand j’avais besoin d’aide additionnelle. Ils étaient tous disposés à y mettre le temps, si en revanche nous étions prêts à y mettre l’effort. »

Elle pense la même chose à propos de son milieu de travail. « La majorité des gens sont pas mal ouverts de nos jours, affirme Charity. Certains, plus âgés, doutent parfois de mes compétences, mais je ne rencontre vraiment pas d’obstacles. »

Mère de deux enfants, Charity estime que sa carrière s’agence bien avec ses responsabilités familiales. « Je jouis d’une certaine liberté et de souplesse, et bien que le travail soit parfois difficile, je suis encore jeune et très énergique. »

« En vieillissant, il se pourrait que je me m’intéresse davantage à l’aspect ingénierie du métier, indique-t-elle. Mais pour le moment, j’aime vraiment ce que je fais. »

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