Gouvernement du Nouveau-Brunswick
 

Bureau du Conseil exécutif


Exemples de réussites
Maggie Coffin-Prowse et Janet Thompson-Price
Avocates spécialisées en droit de l’environnement

Maggie Coffin-Prowse

Occupation: Avocates spécialisées en droit de l’environnement  

Me Coffin a des antécédents considérables en droit des sociétés

Janet Thompson-Price

Occupation: Avocates spécialisées en droit de l’environnement

Me Thompson possède une vaste expérience en contentieux .


Le parcours de Maggie Coffin-Prowse et celui de Janet Thompson-Price comportent beaucoup de similitudes. Elles sont toutes les deux avocates spécialisées en droit de l’environnement et elles travaillent à Fredericton. Elles ont grandi à Saint John et sont amies depuis le secondaire. Les deux ont reçu leur LL.B. de la Faculté de droit de l’Université du Nouveau-Brunswick en 1999 et pratiquent depuis 2000.

M e Thompson a travaillé pendant 12 ans en pratique privée dans un grand cabinet. Ce dernier comptait une société de l’industrie de l’environnement parmi ses clients, et c’est cela qui a suscité l’intérêt de M e Thompson pour le droit de l’environnement. M e Coffin a commencé sa carrière dans une société pétrolière et gazière, pour ensuite s’associer à une firme d’experts-conseils en génie. Il y a trois ans, elle a commencé à enseigner le droit de l’environnement à l’Université du Nouveau-Brunswick, ce qu’elle continue de faire aujourd’hui. Les deux femmes attribuent leur engagement dans le droit de l’environnement à une combinaison d’exposition professionnelle et d’intérêt particulier pour le domaine.

Récemment, les deux avocates ont ouvert ensemble un cabinet boutique spécialisé dans trois domaines du droit, à savoir l’environnement, la construction et l’immigration. Étant donné leurs excellents antécédents, l’entreprise était une étape naturelle tant pour l’une que pour l’autre. « Le marché est gravement déficient dans ces trois domaines, indique M e Coffin, alors c’est ce qui nous a permis de nous distinguer. »

M e Thompson est aussi spécialiste du droit de l’immigration. « Nous travaillons avec des immigrants qui s’établissent au Canada et veulent démarrer et exploiter une entreprise. Nos interventions consistent entre autres à acheter ou à acquérir des éléments d’actifs, ce qui implique aussi une composante du droit de la construction. Dans la plupart des cas, lorsque nos clients viennent de l’étranger, ils ne connaissent pas du tout les lois et les procédures canadiennes. Quand ils ouvrent une nouvelle entreprise, ils se fient vraiment à nous pour les orienter. » M e Thompson a aussi un lien personnel avec le droit de l’immigration parce que ses parents ont émigré de l’Angleterre au Canada; elle se souvient encore du moment où ils ont obtenu leur citoyenneté canadienne.

M e Thompson rêvait d’une carrière en droit depuis sa plus tendre enfance. « Je faisais signer des contrats à mes parents, raconte-t-elle. Si je lavais la vaisselle, je leur demandais de signer un contrat indiquant que j’avais le droit de veiller plus tard. »

Pour M e Coffin, « ça s’est passé tout naturellement ». Elle ne se souvient pas exactement de ce qui l’a incitée à poursuivre une carrière en droit mais, devant la prospérité du cabinet Coffin &Thompson, elle décrit le fait d’être à son propre compte et d’être associée dans son propre cabinet comme étant la réalisation professionnelle dont elle tire la plus grande fierté.

Les deux avocates se complètent lorsqu’il s’agit des compétences nécessaires à leur profession. M e Thompson possède une vaste expérience en contentieux, tandis que M e Coffin a des antécédents considérables en droit des sociétés qui lui ont mérité le qualificatif d’avocate « qui n’entend pas plaisanter ». Les deux partenaires s’occupent de questions relatives à la location, à l’assainissement de l’environnement, à la conformité aux règlements gouvernementaux, aux clauses pertinentes en matière d’environnement et, entre autres, à la mise en valeur de l’environnement.

Interrogée sur les qualités nécessaires à un avocat dans leur domaine, M e Thompson répond qu’« il faut vraiment pouvoir s’adapter à la situation et sortir des sentiers battus pour trouver le meilleur règlement pour le client ». M e Coffin, quant à elle, parle de « diplomatie ». « Souvent, il faut dire aux gens ce qui leur est interdit tout en leur proposant différentes solutions qui leur permettront d’atteindre leur objectif sans nuire à l’environnement. »

Selon M e Thompson, le nombre d’avocates qui pratiquent est à la baisse ces jours-ci. Dans les écoles de droit, le rapport femmes/hommes est de 50/50. Le pourcentage de femmes diplômées en droit dans les universités est pourtant passé de 56,4 % en 1992 à 67 % en 2008 1. Cependant, ceux qui poursuivent une carrière en droit sont surtout des hommes. Les statistiques indiquent que les avocates cessent typiquement de pratiquer au début ou au milieu de la trentaine, car exercer le droit et élever une famille ne font pas bon ménage. Selon la recherche de la professeure Eansor, à l’Université de Windsor, les hommes ont deux fois plus de chances que les femmes d’être associés dans un cabinet d’avocats. La recherche indique aussi que les femmes qui deviennent partenaires à parts égales sont presque toutes célibataires et sans enfants, tandis que leurs homologues masculins sont en relation de couple et ont en moyenne deux enfants et demi 2.

Voilà ce qui a incité M e Coffin et M e Thompson à ouvrir leur propre cabinet : elles voulaient poursuivre la carrière de leur rêve tout en ayant la possibilité d’élever une famille. « Il faut parfois sortir des sentiers battus pour accomplir ses objectifs. Ce ne sont pas seulement les femmes qui veulent une flexibilité et la possibilité d’assumer un rôle traditionnel. Les pères aussi évoluent et remplissent désormais les rôles habituellement considérés comme “rôles féminins traditionnels” au sein de la famille », explique M e Thompson.

M e Coffin et M e Thompson s’entendent pour dire que le cabinet boutique leur a donné beaucoup de flexibilité. « Une carrière en droit de l’environnement, c’est très dynamique et chargée : on apprend constamment et le travail est enrichissant. Cependant, comme notre cabinet est petit et nous établissons nos propres horaires, nous avons une marge de manœuvre considérable pour consacrer du temps à notre vie de famille », indique M e Thompson.

Interrogées sur les défis qu’elles ont dû relever en tant que femmes dans un secteur dominé par les hommes, les deux avocates répondent que cela ne les a pas trop influencées. « Que je sois homme ou femme, les clients ont besoin de savoir que je sais de quoi je parle.

"À la fin de la journée, ce qui compte vraiment pour le client, c’est que je fasse un excellent travail – et ça, ça s’applique tant aux femmes qu’aux hommes"
affirme Me Coffin
.

Il faut être capable de prendre des risques calculés, car le rôle d’un avocat est avant tout d’aider le client à prendre des risques calculés. » Comme l’indique M e Thompson, « c’est un domaine très professionnel. À condition de savoir ce que vous faites et de quoi vous parlez, les clients vous respecteront ».

M e Coffin et M e Thompson sont d’accord pour dire qu’en droit le succès passe par le travail acharné. « Comme premier conseil, je vous dirais de faire un excellent travail », affirme M e Thompson. « Oui, la clé du succès, c’est de travailler avec acharnement, convient M e Coffin. Au bout du compte, il faut pouvoir obtenir d’excellents résultats pour le client et être créatif. »

Lorsqu’on leur demande s’il s’agit de l’emploi de leur rêve, les deux avocates répondent « oui, absolument! ». « Nous nous trouvons pas mal géniales », ajoute M e Coffin.

Eh bien, Maître Coffin et Maître Thompson, nous aussi, nous vous trouvons pas mal géniales!

  1. http://www.statcan.gc.ca/pub/89-503-x/2010001/article/11542/tbl/tbl009-fra.htm
  2. http://lawiscool.com/2010/03/25/women-in-the-legal-profession/

 

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