Gouvernement du Nouveau-Brunswick
 

Bureau du Conseil exécutif



Exemples de réussites
C’est bien évident, Michelle Martin a une carrière passionnante, stimulante et gratifiante

Michelle Martin a obtenu un baccalauréat en administration des affaires à l’UNB après avoir grandi dans une petite ville et y avoir obtenu son diplôme d’études secondaires. « Dans les régions rurales du Nouveau-Brunswick, la GRC fait toujours partie de la collectivité », souligne Mme Martin. Elle ajoute que des amis de ses parents faisaient aussi partie de la GRC.

Mme Martin s’est jointe à la GRC lorsqu’elle avait 29 ans, à une époque où les femmes commençaient à peine à être acceptées dans les forces de l’ordre. « L’aspect non traditionnel d’une carrière dans la GRC m’attirait », indique-t-elle.

« Je savais que j’étais capable de faire le travail, mais je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre pour ce qui est du milieu de travail, mentionne-t-elle. Je n’avais aucune idée comment ce serait de travailler avec autant d’hommes. »


Même durant son entraînement de base, elle était avec un groupe de femmes. « La réalité m’a rattrapée lors de ma première affectation, se souvient Mme Martin. J’étais une femme et une francophone en plus d’être une nouvelle recrue dans une région rurale de l’Alberta. »

« J’ai parfois dû apprendre de dures leçons », mentionne-t-elle, parlant de sa première expérience. « Il y avait beaucoup de défis à relever dans son nouvel environnement. Mme Martin a trouvé difficile de rester elle-même tout en s’intégrant aux autres. « Parfois, on essaie trop fort de cadrer avec les normes, et cela ne fonctionne pas. Une fois qu’on a réalisé qui on est, ça devient beaucoup plus facile », dit-elle.

« En rétrospective, je réalise que j’ai passé par beaucoup d’épreuves, mais je crois fermement que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, déclare-t-elle. Je suis la personne que je suis aujourd’hui à cause de ces premières expériences. »

Aujourd’hui, Mme Martin est fière d’être inspectrice à la section des crimes graves de la GRC. Elle est l’officier le plus élevé en grade parmi les femmes faisant partie de la GRC au Nouveau-Brunswick.

« Je gère les unités qui s’occupent des plus gros dossiers comme les homicides, les sciences du comportement, la criminalistique et les chiens policiers, et j’offre de l’expertise dans différents domaines, comme la pornographie enfantine dans Internet », explique Mme Martin.

D’une manière ou d’une autre, elle trouve aussi le temps dans son horaire chargé d’aider des collègues. Mme Martin aide présentement une jeune sous-officière à se préparer à faire partie du programme de formation des officiers. « Cela représente un gros défi de gérer le travail et les intérêts tout en essayant de gérer tout ce qui arrive, déclare-t-elle. Je crois toutefois que les récompenses que j’obtiens en valent vraiment la peine. »

Après 23 ans dans les forces policières, elle aime encore son métier. « Lorsqu’on occupe un poste où on est en mesure d’influencer la tournure que prennent les choses et où on peut concentrer son énergie sur les choses qu’on trouve importantes, on a l’occasion d’apporter des changements. »

Mme Martin remarque que la fonction publique n’est pas l’endroit où chercher un emploi si on veut devenir riche, mais c’est un milieu qui offre plus que juste de l’argent. « J’ai voyagé partout au pays, travaillé dans différentes provinces et occupé des emplois passionnants, comme lorsque j’ai été un des gardes du corps officiels du premier ministre du Canada, déclare-t-elle. Si je devais recommencer, je referais tout exactement de la même façon, et si j’avais une fille, je l’encouragerais à faire aussi partie de la GRC. »

« Il y a des moments difficiles, mais tous les emplois en ont  », remarque Mme Martin, qui a choisi de se concentrer davantage sur les aspects positifs que négatifs. « Je me trouve tellement chanceuse d’avoir pu profiter de ces intéressantes possibilités. »

>> Retournez aux exemples de réussites