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Exemples de réussites
Natalie Melanson, Informaticienne

NATALIE MELANSON

Profession : Informaticienne au Centre des pensions de la fonction publique (CPFP) du ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada (TPSGC)

Éducation / formation :
Certificat de technicien en systèmes informatiques, option soutien des réseaux, du NBCC Moncton

Diplôme en technologie des réseaux informatiques, option conception et administration des réseaux, du NBCC Moncton


Natalie Melanson a eu son premier ordinateur à l'âge de 12 ans. « J'étais toujours curieuse d'en comprendre le fonctionnement, explique-t-elle. Je possédais même mon propre site Web sur Geocities! Bien que rudimentaire, celui-ci amusait beaucoup la fillette de 13 ans que j'étais! »

Natalie a obtenu du NBCC Moncton un certificat de technicien en systèmes informatiques, option soutien des réseaux, ainsi qu'un diplôme en technologie des réseaux informatiques, option conception et administration des réseaux.

Après ses études, elle a entrepris une carrière à TPSGC en juillet 2008.

« J'aspire à devenir administratrice de réseau et, un jour, à concevoir des réseaux, précise-t-elle. Je garde toujours mes objectifs de carrière en tête; cela me force à rester vigilante et prête à apprendre, et m'incite à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour les atteindre. »

En outre, Natalie a été choisie comme récipiendaire d'une bourse d'études dans le cadre du Plan de réduction de l'écart salarial. « En plus de très bien paraître sur mon CV, cette bourse m'a aidée financièrement tout au long de mes deux années d'études, déclare-t-elle. Elle m'a donné la chance de poursuivre mes rêves, et j'espère que ce sera aussi le cas pour beaucoup d'autres étudiants. »

As-tu toujours souhaité mener une carrière dans le domaine de la technologie de l'information (IT)?

Oui, tout à fait. Depuis que j'étais toute jeune, je savais que je voulais travailler dans ce domaine.

Expliques-nous ton cheminement de carrière dans le domaine de la TI.

J'ai d'abord travaillé au Centre de contrôle régional de Nav Canada situé à Riverview. C'était dans le contexte d'un stage pendant mes études secondaires. Je m'y suis bien amusée. Ensuite, j'ai étudié en conception et en administration de réseaux du NBCC Moncton.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste le travail d'un informaticien ou d'une informaticienne?

Pour ma part, je suis principalement chargée du centre de soutien technique, qui fournit un service d'aide à 700 utilisateurs répartis dans cinq emplacements. Je constitue donc le premier point de contact des employés lorsque, par exemple, ceux-ci éprouvent des problèmes d'équipement ou doivent obtenir l'accès à une application. Je fais beaucoup de dépannage.

À quoi ressemble une de tes journées typiques au travail?

Au centre, nous recevons habituellement plus de 60 appels ou demandes d'aide par jour. Je veille d'abord au bon fonctionnement des systèmes des employés, puis je traite les demandes. Je voyage souvent d'un emplacement à l'autre.

Existe-t-il des mythes et des conceptions erronées au sujet de ton travail que tu aimerais détruire?

L'idée la plus fausse est que les femmes se font rares dans le domaine de la TI. Certes, il s'agit d'un domaine à prédominance masculine, mais de plus en plus de femmes y travaillent.

Je ne sais plus combien de femmes se sont adressées à moi au sujet d'une carrière en TI. Je leur dis que même si ce travail comporte son lot de difficultés comme toutes les autres professions, il est très gratifiant. La technologie change constamment, alors nous sommes toujours en train d'apprendre. J'encourage ces femmes à envisager sérieusement de mener une carrière en TI si cela les intéresse. Il n'existe pas deux emplois identiques dans ce domaine et les possibilités de croissance professionnelle abondent.

Quelles qualités et compétences faut-il posséder pour être un bon informaticien ou une bonne informaticienne?

Il faut savoir établir l'ordre de priorité des tâches à accomplir. Nous recevons beaucoup d'appels et de demandes d'aide, et il est impossible de tous les traiter en même temps. Un bon informaticien doit aussi avoir l'esprit ouvert et être toujours prêt à apprendre. Comme je l'ai déjà mentionné, puisque la technologie évolue constamment, il faut se tenir à tour. Je considère également que ce travail exige de la patience parce que de nombreux utilisateurs ont à peine les bases en TI et ils peuvent être très agacés lorsque les choses ne se passent pas comme ils le voudraient. Être un bon enseignant est aussi important.

Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ton travail?

Ce que je préfère au sujet de mon travail, c'est qu'il nécessite un apprentissage continu et pratique. J'aime aussi beaucoup relever les défis qu'il pose.

Qu'est-ce qui te motive à te rendre au travail chaque jour?

C'est de savoir qu'aujourd'hui sera différent d'hier, qu'il n'y a jamais deux journées qui se ressemblent.

Parles-nous des récompenses et des difficultés associées à ton travail.

La plus grande récompense réside dans la croissance personnelle et l'apprentissage, et la plus grande difficulté, dans la nécessité de conserver ses connaissances. Je m'aperçois que lorsqu'on acquiert de nouvelles connaissances sans les mettre constamment en pratique, il est facile de les oublier. Dans mon travail, je suis loin d'utiliser tout ce que j'ai appris au collège, alors il est très facile de commettre des bévues et d'en reperdre. Il m'importe donc de rafraîchir mes connaissances de temps en temps, car je ne sais jamais quand elles me serviront!

Parmi tes réalisations professionnelles, de laquelle tires-tu la plus grande fierté?

Je suis particulièrement fière d'avoir obtenu un poste permanent au gouvernement du Canada à l'âge de 20 ans. Ce n'est pas tout le monde qui a cette chance.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes désirant poursuivre des études ou une carrière en TI?

Je leur conseillerais de ne jamais renoncer à leur rêve malgré les obstacles qui se présenteront sur leur chemin. De plus, je leur dirais que la formation pratique constitue la meilleure façon d'apprendre et que les connaissances acquises grâce à celle-ci sont beaucoup moins difficiles à oublier que celles acquises au moyen d'une formation théorique. Enfin, ils doivent toujours être ouverts à l'apprentissage. S'ils croient qu'ils n'auront plus à étudier après avoir obtenu leur diplôme, ils seront surpris!

Quelle est la clé du succès d'après toi?

Comme je l'ai déjà dit de nombreuses fois, la clé du succès réside dans l'ouverture à l'apprentissage continu.

 

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