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Exemples de réussites
Tara Griffiths est douée pour la mécanique


Devenir mécanicienne n’était certes pas le type d’emploi auquel Tara songeait lorsqu’elle était plus jeune. À un certain moment, elle pensait que ce type de travail pouvait être trop difficile. Cependant, elle est devenue progressivement plus familière avec le métier, ce qui l’a encouragée à poursuivre ses études dans ce domaine.

« C’est mon beau-frère, un amateur de moto hors route, qui m’a incitée à me lancer en mécanique, mentionne Tara. Il était propriétaire d’un atelier et j’avais l’habitude de passer du temps au garage et d’observer ce qu’il faisait. »

Tara a reçu une aide financière dans le cadre de la campagne Métiers spécialisés et elle s’est inscrite au programme d’apprenti.

« J’ai dû être tenace pour obtenir un emploi, souligne Tara. J’avais travaillé comme mécanicienne de façon bénévole et j’avais cumulé deux emplois durant quelques mois pour acquérir de l’expérience. »

« J’ai eu la chance de travailler avec une autre femme. Son expérience m’a vraiment aidée puisque nous avons pu progresser ensemble. »

Il y a rarement des périodes ennuyeuses dans la journée de travail de Tara.

« Je touche à tout ici, souligne-t-elle. En avant-midi, je travaille au comptoir, ce qui me donne l’occasion de servir les clients et les fabricants. En après-midi, je fais du travail mécanique comme changer les pneus et faire les vidanges d’huile. »

« De cette façon, j’ai l’occasion d’apprendre diverses facettes de l’entreprise. »


Selon Tara, le plus grand défi relativement à son emploi est de continuer à apprendre et de se maintenir à jour. « J’apprends quelque chose de nouveau toutes les 10 minutes. Comme apprentie, je me sens un peu comme une éponge qui absorbe des connaissances à longueur de journée. »

Tara précise que les possibilités d’apprentissage sont l’aspect qu’elle apprécie le plus de son emploi. « Je suis fière de moi-même. Je me dis que je peux accomplir les tâches et bien souvent ce n’est pas aussi compliqué que cela paraît. J’apprécie également être reconnue pour le bon travail que j’accomplis. »

« Un de mes meilleurs souvenirs c’est le moment où trois gars ne réussissaient pas à retirer un alternateur. Je m’en suis occupée, ce qui a laissé les gars perplexes et étonnés. »

Tara évoque aussi candidement les obstacles liés à une carrière non traditionnelle. « Il faut être convaincue et déterminée, confie Tara. Parfois les gens font des remarques désobligeantes sur le coup de la frustration et de la colère, et certaines femmes peuvent réagir trop émotivement; il est donc important d’apprendre à bien gérer ce genre de situation. »

« Je crois également que ce milieu de travail composé en majorité d’hommes peut être intimidant pour certaines femmes, ce qui pourrait expliquer pourquoi plusieurs sont réticentes à travailler dans le domaine de la mécanique. »

Tara affirme pourtant qu’elle ne voudrait pas changer de carrière pour tout l’or du monde. « Il y a de bonnes et de mauvaises journées, mais les bonnes périodes compensent pour les moments moins agréables, admet-t-elle. Mes collègues m’appuient. Je suis bien traitée ici comparativement à d’autres endroits. »

Tara encourage les étudiants à explorer tous les choix possibles lorsqu’ils envisagent une carrière. Elle leur suggère de passer une journée dans un lieu de travail à observer un employé afin de mesurer leur niveau d’intérêt.

« Il existe vraiment beaucoup de possibilités dans ce domaine, précise Tara. Dans les métiers spécialisés, vous n’aurez pas de difficulté à trouver un emploi. »

« Le salaire où je travaille est avantageux et les heures sont raisonnables. Grâce à mon travail, je peux bâtir une carrière et demeurer au Nouveau-Brunswick. »

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