Gouvernement du Nouveau-Brunswick
 

Bureau du Conseil exécutif


Exemples de réussites
Vanessa Taylor- Apprentie mécanicienne
industrielle de chantier


Vanessa Taylor a acheté sa première maison en janvier cette année à Lorneville.Elle a adopté un retriever du Labrador qu'elle a nommé Charlie et, comme elle le dit, elle est véritablement heureuse dans tous les aspects de sa vie.

M me  Taylor a passé sa jeunesse à Bonny River, une petite collectivité à l'extérieur de St. George.Lorsqu'elle s'est jointe à la section locale 2262 représentant les mécaniciens-monteurs en septembre 2010, elle était la seule femme de la province à y être membre.Elle a reçu son certificat en juin 2010 du NBCC à Saint John.

Lorsqu'on lui a demandé si elle a toujours voulu devenir mécanicienne de chantier, M me  Taylor a simplement répondu que cela n'a pas toujours été son intention. Après avoir terminé ses études secondaires, elle s'est inscrite à l'université à Fredericton pour faire des études en travail social.« En fin de compte, je voulais simplement faire la fête, explique-t-elle. Essentiellement, j'ai gaspillé trois ans et beaucoup d'argent à l'université ».Elle a travaillé dans un foyer de groupe pour adultes à besoins spéciaux pendant cinq ans. Pendant ce temps, elle s'est rendu compte qu'elle n'était pas épanouie dans le domaine du travail social.Elle a constaté qu'elle n'aimait plus son travail comme avant.Elle a donc décidé de changer complètement de voie et de retourner aux études.

Après avoir parlé à quelques amis faisant carrière dans les métiers, elle a entamé des recherches au sujet des possibilités de formation offertes par le NBCC à Saint John.M me  Taylor s'est intéressée au domaine de la mécanique industrielle en raison de sa polyvalence et de sa diversité.« Pendant ma formation, j'ai pu fabriquer des choses sur une tour, c'est-à-dire une fraiseuse. J'ai aussi appris diversesméthodes de soudage.Cette formation exceptionnelle m'a permis de dépasser mes attentes concernant ma capacité d'apprentissage ». Comme M me  Taylor explique, elle est titulaire d'un certificat en mécanique industrielle, mais, une fois qu'une personne titulaire d'un tel certificat est membre d'un syndicat, on lui confère le titre de mécanicien de chantier.Une personne titulaire de ce certificat qui travaille à temps plein pour le compte d'une entreprise a le titre de compagnon d'apprentissage.

Une mécanicienne de chantier effectue divers types de travaux. « Les représentants de la section locale 2262 m'appellent pour que j'effectue des travaux requis dans des usines et des centrales électriques, entre autres.Il peut s'agir de travaux d'entretien prévus ou de réparations d'urgence.Nous remplaçons des éléments de machinerie qui ne fonctionnent plus, qui pourraient cesser de fonctionner sous peu ou qui doivent être remplacés dans le cadre d'une cessation prévue des activités.Parfois, nousinstallons de nouveaux roulements ou réparons des transporteurs à courroie, ou nous remplaçons complètement une pièce.Nous effectuons des travaux de réparation ou d'alignement sur des pompes, des moteurs et des embrayages, entre autres.
Ce que j'aime de mon emploi, c'est que je ne sais jamais ce que je serai appelée à faire d'une journée à l'autre, ni avec qui je travaillerai.Je travaille toujours avec un compagnon d'apprentissage qui peut répondre à mes nombreuses questions si je ne suis pas certaine de la façon de procéder ».

En 2006, il y a 75 900 personnes pratiquant le métier de mécanicien de chantier au Nouveau-Brunswick, dont 1.5 % sont des femmes.

Au moment de choisir une nouvelle carrière, M me  Taylor était à la recherche d'un emploi qu'elle aimerait et qui assurerait sa stabilité financière.« J'adore me présenter à un lieu de travail et voir des collègues que je considère des amis que je n'ai pas vus depuis longtemps.J'adore aussi rencontrer denouvelles personnes et apprendre de nouvelles façons de procéder qui ne me seraient pas venues à l'esprit naturellement.Étant donné que chaque projet est différent, c'est stimulant pour moi de prendre connaissance de la vaste gamme d'éléments de machinerie et de problèmes pouvant se présenter dans les lieux où nous travaillons.Depuis que j'ai suivi ma formation, j'ai pu faire l'achat de ma première maison et assurer ma propre stabilité financière. Je ne peux donc pas me plaindre de mon salaire », ajoute-t-elle avec un sourire.

M me  Taylor attribue une partie de son succès à sa capacité d'écoute.Elle souligne l'importance d'écouter les conseils des personnes qui pratiquent le métier depuis plus longtemps qu'elle.« Je crois que certains apprentis pensent qu'ils connaissent tout après avoir suivi une formation de 40 semaines.En réalité, la formation ne fait que nous préparer aux situations qui peuvent se présenter dans l'exercice du métier.J'ai énormément appris en posant beaucoup de questions à mes collègues et en les observant.De plus, je me suis aperçu rapidement que j'en apprendrais beaucoup plus et que je deviendrais une meilleure mécanicienne de chantier en effectuant le travail moi-même et non en me fiant à quelqu'un d'autre pour le faire.Dans ce métier, il faut savoir écouter les personnes qui ont plus d'expérience qu'eux et gérer les critiques constructives. »

Bien que M me  Taylor connaisse beaucoup de succès dans sa carrière de mécanicienne de chantier, elle a aussi dû surmonter sa part d'obstacles. « Je pense que beaucoup de gens croient à tort que certains collègues auraient une réaction défavorable à une femme qui pratique un métier traditionnellement masculin. En réalité, 99,9 % des hommes avec lesquels j'ai eu le privilège de travailler m'ont accueilliechaleureusement.Ils me disent constamment que j'ai fait un excellent choix de carrière et la plupart d'eux sont heureux de me transmettre leurs connaissances.La première fois que nous travaillons ensemble, la plupart de mes collègues sont un peu timides et semblent avoir peur de m'offusquer.Une fois qu'ils constatent que je veux qu'ils se comportent envers moi de la même façon dont ils se comportent envers tous leurs autres collègues, ils sont plus à l'aise avec moi et se rendent compte que je ne veux pas qu'ils fassent mon travail pour moi.Elle souligne qu'il est important, en tant que femme, de reconnaître l'importance non seulement des avantages financiers d'un emploi, mais aussi du travail acharné et de la fierté envers son travail.« C'est la raison pour laquelle je travaille très fort pour montrer que je suis là pour accomplir les tâches demandées et non pour recevoir un traitement de faveur parce que je suis une femme. »

La page Web consacrée aux exemples de réussite encourage les femmes et les hommes à exercer des emplois non traditionnels et encourage les étudiants à éliminer les stéréotypes associés aux sexes et aux domaines d'étude.Lorsque l'on a demandé l'avis de M me  Taylor concernant ces perceptions, elle a très clairement précisé ce qui suit : « Aussi banal que cela puisse paraître, si tu le veux, tu le peux ». Lorsqu'elle a commencé à songer à une carrière en mécanique industrielle, elle n'avait aucune connaissance préalable de la mécanique et a effectué des recherches au sujet de la formation ainsi que des emplois offerts dans la région. « Ne tenez pas pour acquis que vous aurez des millions d'offres d'emploi lorsque vous terminerez votre formation.J'ai été très chanceuse de pouvoir travailler près de chez moi, mais je sais que je devrai me déplacer pour le travail s'il le faut. »

Quels sont ses meilleurs conseils? « Soyez attentif, apprenez le plus possible et ne sentez-vous jamais stupide.Nous avons tous été débutants et si vous voulez pratiquer le métier, faites de votre mieux.Si vous faites toujours des efforts et ne glandez pas, vos instructeurs, vos employeurs et vos collègues le reconnaîtront et vous atteindrez vos objectifs. »


Que représente la réussite pour M me  Taylor?
« Si vous pouvez dire que vous êtes véritablement heureux dans tous les aspects de votre vie, je crois que vous avez réussi.Ainsi, je peux dire avec confiance que j'ai réussi. »

 

 

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