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Women Femmes NB est publié deux fois par mois par la Direction des questions féminines du gouvernement provincial. Il diffuse des nouvelles sur les questions d’égalité - des événements, des rapports, des initiatives et des renseignements nous provenant des groupes de femmes, des gouvernements, des universités et autres.

Les textes fournis par des organismes non gouvernementaux seront publiés dans la ou les langues dans lesquels ils nous sont fournis.

 

 

(English version follows)

Women Femmes NB
le 7 décembre 2011

DANS CE NUMÉRO :

  • UN INDEX DE L'ÉDUCATION DE LA PETITE ENFANCE
  • AVIS
  • LA STRATÉGIE PROVINCIALE EN MATIÈRE D'AGRESSION SEXUELLE…
  • LA SANTÉ DES BÉBÉS NÉS AU N.-B.
  • L'ÂGISME DÉSIGNÉ COMME UN PROBLÈME MAJEUR
  • LES FILLES SONT-ELLES AVANTAGÉES? RAPPORT NON CONCLUANT
  • L'ÉGALITÉ DES SEXES DANS LE SPORT CANADIEN
  • LES FEMMES & LE LEADERSHIP EN ENTREPRISE EN SUÈDE

    ………………………………………………………………………………

UN INDEX DE L'ÉDUCATION DE LA PETITE ENFANCE

Un rapport par Margaret McCain, Fraser Mustard et Kerry McCuaig, lancé à la mi novembre 2011, présente l'Index de l'éducation de la petite enfance, un outil conçu pour assurer le suivi du financement, des politiques, de l'accès et de la qualité relatifs à l'enseignement préscolaire au Canada. Les premières constatations sont encourageantes.

Avec un score de 10 sur 15, le Québec se hisse en tête de l'Index, suivi de l'Î.-P.-É. (9,5), du Manitoba (7,5), de l'Ontario (6,5), de la N.-É. (5), la C.-B. (4,5), le Nouveau-Brunswick (4,5), la Saskatchewan (4,5), l'Alberta (3) et Terre-Neuve (1,5).

Pourcentage des enfants de 2 à 4 ans du N.-B. qui participent régulièrement à un programme de développement de la petite enfance : 36% (Canada, 52%).

Pourcentage des enfants de 2 à 4 ans au N.-B. pour qui les parents sont le seul service de garde : 41% (Canada, 39%).

Salaire des éducatrices à la petite enfance du N.-B. par rapport aux enseignants : 55% (seuls le Québec et la Sask, font mieux).

Ratio éducatrice-enfants pour les groupes âgés de 3 ans, programmes d'éducation de la petite enfance accrédités du N.-B. : 1 éducatrice pour 28 enfants (seul l'Alberta a un pire taux)

-  Extraits, Le point sur la petite enfance 3, http://bit.ly/utkDEO.

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AVIS

Les femmes de la région de Shédiac-Cap-Pelé-Beaubassin qui mettent fin à une relation de violence ont accès à un programme d'hébergement prolongé et à des services de soutien. Deux nouvelles unités de logement - le cinquième programme d'hébergement prolongé au N.-B. - sont subventionnées par le Développement social, et les services de soutien par Direction des questions féminines. Le programme est mis en œuvre par Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour. http://bit.ly/sYdmAE

Soyez membre d'un conseil – une publication pour les femmes qui aide à répondre : Pourquoi être membre d'un conseil ? Quel est le rôle des membres ? Qu'est-ce qui distingue le conseil d'un organisme à but « lucratif » de celui d'un organisme « sans but lucratif »? Trouver le conseil qui convient. Questions à vous poser à vous-même. Questions à poser au conseil. http://bit.ly/v4hKvg

Séances de dialogue de Table ronde NB2026 sur la valorisation de l'apprentissage continu - Afin de faire du N.-B. « la province par excellence de l'apprentissage ». S'inscrire: 1-888-315-6606. De 18h30 à 21h30. En français : FREDERICTON 11 janv École des Bâtisseurs. BATHURST 17 janv Centre des jeunes. CAMPBELLTON 18 janv CCNB. SAINT JOHN 24 janv Centre scolaire Samuel-de-Champlain. DIEPPE 31 janv Club des garçons et filles. RICHIBUCTO 1er fév Club d'âge d'or. SAINT-LÉONARD 9 fév Salle des Chevaliers de Colomb. MIRAMICHI 21 fév Carrefour Beausoleil. TRACADIE-SHEILA 22 fév Centre Bellefeuille des Chevaliers de Colomb. CARAQUET 23 fév Club du Bel Âge. http://bit.ly/tEvIsv Voir la liste des sessions en anglais sous NOTICES.

Conférence sur la prévention et la réduction de la criminalité – Sécurité publique NB. Les démarches qui améliorent la sécurité publique. 28-29 mars 2012, Fredericton. Visant les intervenant-e-s communautaires & du milieu correctionnel, les éducatrices, les agents de police, les expert-e-s en politiques publiques, les universitaires et les professionnels de la santé. Détails bientôt.

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LA STRATÉGIE PROVINCIALE EN MATIÈRE D'AGRESSION SEXUELLE…

… est une initiative dirigée et coordonnée par le Centre pour victimes d'agressions sexuelles de Fredericton (CVASF). Avec le Comité consultatif provincial, qui est composé de représentantes de l'ensemble de la province, nous collaborons avec les réseaux communautaires afin d'améliorer et de mettre en place des services de soutien destinés aux victimes d'agressions sexuelles.

Nous utilisons une approche communautaire de base qui consiste à apporter de l'aide aux collectivités en procédant à l'évaluation de leurs besoins et de leurs ressources, et en leur offrant des ressources et un soutien qui leur permettent de mieux répondre aux besoins des victimes. En tant que seul centre pour les victimes d'agressions sexuelles de la province, le CVASF fournit un mentorat et nous accompagne dans notre travail avec les autres fournisseurs de services de la province. Nous travaillons également avec certaines collectivités, comme Edmundston et Shédiac, sur des projets visant à former la communauté francophone à l'intervention en cas d'agression sexuelle et avec la Ville de Moncton, afin de l'aider à évaluer les besoins en formation et en éducation des thérapeutes en ce qui a trait à la violence et aux agressions sexuelles. Récemment, nous avons accordé de petites subventions communautaires aux réseaux afin de pouvoir débattre de ces questions et améliorer les actions de leur communauté à cet égard.

Présentement, nous travaillons aux priorités qui ont été définies par notre comité consultatif, en collaboration avec la Direction des questions féminines, et qui sont les suivantes : la coordination à l'échelle provinciale, la formation et le soutien d'urgence 24 h/24. Voici certaines de nos actions relatives à ces priorités :

Chaque année, nous offrons, dans les deux langues officielles, une formation à l'intervention en cas d'agression sexuelle d'une semaine dont le but est de donner aux fournisseurs de services des outils et des ressources leur permettant de mieux venir en aide aux victimes d'agressions sexuelles.

Des marches « La rue, la nuit, femmes sans peur » se multiplient dans toute la province. Cet automne, des marches ont été organisées à St. Stephen, Saint John, Sussex, Fredericton et Miramichi.

Nous élaborons des outils et des ressources destinés à la prévention et à la sensibilisation qui peuvent être utilisés par les collectivités et les autres organismes. De plus, nous fournissons des études récentes et des recommandations relatives aux programmes en matière de prévention. À noter qu'une trousse d'outils destinés à la sensibilisation du public sera disponible au printemps.

Le groupe de travail des infirmières examinatrices pour les victimes d'agressions sexuelles a pour objectif d'élaborer des normes provinciales en matière de soins médicaux pour les victimes d'agressions sexuelles et de fournir de l'aide aux personnes chargées de prodiguer ses soins dans toute la province.

L'un des objectifs de la Stratégie provinciale est de combler le déficit en services de consultation thérapeutique pour les victimes d'agressions sexuelles de la province. À cet égard, une évaluation des besoins en formation a été effectuée et un programme de formation visant à développer les compétences et l'expertise des thérapeutes lors de la prise en charge des victimes d'agressions sexuelles a été élaboré. Pour plus de renseignements : www.parlons-en.ca ; 506 452 6986.

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LA SANTÉ DES BÉBÉS NÉS AU N.-B.

En 2009-10, 6,2 % des 376 000 enfants nés dans les hôpitaux canadiens pesaient moins de 2 500 grammes à la naissance - une hausse importante par rapport au 6% de 2008-09. Le Nouveau-Brunswick a affiché la plus forte hausse au cours de l'année, passant de 5,2% à 6,1%. Cependant, c'est au N.-B. (et en N.-É.) qu'on note le taux le plus bas de naissances prématurées (7,3%), c.-à-d. nés dans un hôpital avant la 37e semaine de gestation. Le niveau canadien était de 8% des naissances.

Seulement 4,3% des nouvelles mères au N.-B. en 2006-07 étaient atteintes de la diabète lors de l'accouchement : 0,7% un diabète préexistant ; 3,5%, le diabète gestationnel. (Canada : taux global de 5,1% dont 0,6% préexistant et 4,5% gestationnel).

Les mères vivant dans des quartiers à faible revenu peuvent faire face à de nombreux désavantages sociaux et économiques qui peuvent influer sur les résultats pour la santé périnatale (mauvaise alimentation et difficulté d'accès aux soins prénatals, stress physique ou émotionnel élevé, tabagisme et consommation d'alcool, grossesses chez les adolescentes)

A mesure que le revenu d'un quartier augmente, les taux de nouveau-nés prématurés ou petits pour l'âge gestationnel diminuent. Les quartiers au revenu moyen le plus faible ont des taux naissances prématurées significativement plus élevé que celui des quartiers au revenu moyen le plus élevé).

Parmi les provinces, les plus grandes disparités dans les taux de nouveau-nés petits pour l'âge gestationnel entre les quartiers les plus faibles et les plus élevés ont été constatées à Terre-Neuve-et-Labrador, en Ontario et au N.-B. Aucun écart significatif n'a été observé dans les autres provinces ou territoires.

- Tiré de documents de l'Institut canadien d'information sur la santé : Points saillants sur certains indicateurs de 2009-10 relatifs à l'accouchement au Canada, http://bit.ly/uIk7Ux ; et Nés trop vite et trop petits, 2009, http://bit.ly/sMp1rA

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L'ÂGISME DÉSIGNÉ COMME UN PROBLÈME MAJEUR

Les participant-e-s ont indiqué qu'il faut amorcer un changement social et culturel en vue d'une intolérance envers l'âgisme, à l'instar des changements qui se sont produits relativement au racisme et au sexisme. L'âgisme est défini comme une discrimination fondée sur l'âge où l'on applique des idées préconçues quant aux capacités de la personne âgée; où l'on exclut un processus de prise de décision; où l'on fait fi des souhaits connus de la personne âgée; où l'on traite la personne âgée comme un enfant.

Notre société considère le vieillissement comme une évolution négative. Les annonces télévisées et autres communications médiatiques présentent ouvertement le vieillissement sous un jour négatif. Le simple fait de décrire le vieillissement de la population et ses conséquences comme un problème renforce également les attitudes fondées sur l'âgisme.

Tous les membres de la société devraient être considérés comme des égaux, peu importe leur âge. Les reportages médiatiques négatifs doivent être remplacés par des messages sur les compétences, les connaissances et l'expérience que les aînés ont à offrir. Des campagnes de marketing social pourraient servir à présenter le vieillissement sous un jour positif; bien qu'il faut prendre soin de ne pas perpétuer les stéréotypes, même positifs. Les stratégies d'éducation devraient être destinées au grand public, mais aussi aux aînés eux-mêmes, puisque ces derniers ont tendance à intérioriser les stéréotypes négatifs.

Les stéréotypes fondés sur l'âge ont des effets négatifs sur l'environnement de travail. Les employeurs et les travailleurs intériorisent souvent ces stéréotypes, ce qui porte à croire faussement qu'il est plus difficile de recycler les travailleurs âgés et que ces derniers sont moins compétents et utiles. Ces croyances sans fondement peuvent inciter les travailleurs âgés à se retirer de la population active.

- Tiré de Ce que nous avons entendu : Consultations sur la participation au marché du travail des aînés et des personnes approchant de l'âge de la retraite et sur les relations intergénérationnelles, Conseil national des aînés, Juin 2011.

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LES FILLES SONT-ELLES AVANTAGÉES? RAPPORT NON CONCLUANT

La semaine dernière, le défenseur des enfants et de la jeunesse du N.-B. a affirmé que son bureau s'inquiétait vivement du fait que les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons sur la plupart des indicateurs de bien-être chez les jeunes. Voici les exemples énumérés pour montrer que les jeunes filles néo-brunswickoises se tirent mieux d'affaire que les jeunes garçons:

Un plus grand nombre de jeunes filles ont des comportements pro sociaux (serviabilité, respect, prévenance, etc.), soit 79% chez les filles et 66% chez les garçons. Un plus grand nombre d'adolescentes font du bénévolat à l'extérieur de l'école, 82% chez les filles contre 70% chez les garçons. Les jeunes filles affirment être plus satisfaites relativement aux besoins en matière de santé mentale au sein de la famille, 82% chez les filles contre 70% chez les garçons. Un nombre inférieur d'adolescentes consacrent deux heures ou moins par jour à des activités sédentaires. Les jeunes filles ont été moins nombreuses à subir des blessures au cours des 12 derniers mois ayant causé une limitation des activités normales, soit 28% chez les filles contre 34% chez les garçons. Un plus grand nombre d'adolescentes ont consulté un professionnel au sujet de leur santé mentale au cours de l'année précédente, soit 17% chez les filles contre 5% chez les garçons; Les filles sont plus nombreuses à n'avoir jamais tenté de fumer, soit 64% chez les filles contre 54% chez les garçons.

De plus, le défenseur des enfants et de la jeunesse a mentionné que les seuls indicateurs où les garçons ont obtenu de meilleurs résultats que les filles étaient dans les niveaux d'activité physique de moyenne à ardue et dans la consommation quotidienne de petits-déjeuners.

Cette liste ne fournit pas de preuves étoffées permettant d'affirmer qu'un genre a plus de difficulté que l'autre. Une analyse différenciée selon les sexes s'imposerait avant de pouvoir faire une telle déclaration.

On donne des statistiques sur les troubles de l'alimentation et les grossesses chez les adolescentes plus loin dans le rapport, sauf qu'on ne semble pas les avoir prises en considération dans les conclusions au sujet du bien-être. La violence sexuelle et une faible estime de soi touchent aussi les filles beaucoup plus que les garçons. S'il n'existait pas de données sur ces enjeux, aucune conclusion n'aurait dû être tirée, car ces enjeux sont pertinents au bien-être, bien davantage que le fait d'avoir déjà fumé ou non une cigarette.

En fait, j'ignore si un des deux genres a la vie plus facile à ces âges-là. N'empêche que, selon moi, tout rapport qui compare les sexes et tranche clairement sur la question devrait mener une analyse différenciée entre les sexes et non se borner à examiner quelques pourcentages.

-  Tiré de Les filles sont-elles avantagées? Jody Dallaire, Acadie Nouvelle, 24 nov 2011.

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L'ÉGALITÉ DES SEXES DANS LE SPORT CANADIEN

Les chercheurs du Centre des politiques de sport de l'Université de Toronto ont réalisé une analyse exhaustives sur l'égalité des sexes au sein du système sportif interuniversitaire canadien. La bonne nouvelle est qu'il y a presque autant d'équipes interuniversitaires féminines (425) que d'équipes masculines (431) dans les universités canadiennes. Mais, les femmes n'occupent que 19% des postes d'entraîneurs en chef et 17% des postes de directeurs sportifs.

Le rapport demande aux organismes interuniversitaires nationaux et régionaux de resserrer leurs politiques d'égalité des sexes. Le Centre d'études sur les politiques du sport compte faire de ce rapport le premier d'une série biannuelle.

-  En anglais seulement : http://bit.ly/uQowjy

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LES FEMMES & LE LEADERSHIP EN ENTREPRISE EN SUÈDE

La Suède apparaît comme un pays particulièrement avancé en matière de « genre » & de « répartition des compétences ». Pourtant, les femmes peinent encore à s´imposer à la tête des entreprises. Un directeur de sociétés anonymes sur 10 est une femme. Sur les 291 entreprises suédoises cotées en bourse, 5 ont une femme comme directrice générale. On recense seulement 15% de femmes dans les directions d´entreprises cotées en bourse. Si on s´appuie sur des chiffres plus généraux, on trouve un quart des entreprises suédoises qui n´ont pas de femmes dans le personnel de direction.

- Tiré de Les femmes & le leadership en entreprise en Suède, 9 sept 2011, Christophe Premat, chercheur associé au centre Émile Durkheim & attaché de coopération linguistique & éducative auprès de l´Institut français de Suède. http://bit.ly/uyIBAF . Women Executive Search, http://bit.ly/t1jD2U

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EN FIN DE COMPTE

Soyez donc une femme. Luttez !

- Maria Casarès, dans Les dames du Bois de Boulogne, film de R. Bresson. 1945

 

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Women Femmes NB is sent out twice a month by the provincial government Women's Issues Branch. It provides news related to equality issues, including events, studies, initiatives and information from women's groups, governments, universities, etc.

Text from non-governmental sources will be published in the language(s) in which it is provided.

 

 

Women Femmes NB
December 7, 2011

IN THIS ISSUE:

  • EARLY CHILDHOOD EDUCATION INDEX
  • NOTICES
  • THE PROVINCIAL STRATEGY ON SEXUAL ASSAULT SERVICES…
  • WOMEN-FRIENDLY TIPS FOR THE HOLIDAY PHILANTHROPIST
  • HEALTH OF BABIES BORN IN NEW BRUNSWICK
  • AGEISM IDENTIFIED AS A MAJOR ISSUE
  • MUSICIAN ANN SOUTHAM LEAVES $14M TO CANADIAN WOMEN'S FOUNDATION
  • GIRLS BETTER OFF THAN BOYS? - ADVOCATE'S REPORT

………………………………………………………………….……………

EARLY CHILDHOOD EDUCATION INDEX

Fraser Mustard became known for big ideas that linked diverse fields – medicine, psychology, education. His final major report, released a week after his death in November, gives provinces a way to compare their preschool systems. He gave a passing grade to 3 provinces: Quebec, with its universal access to $7/day child care, scored 10 points. P.E.I., which recently overhauled its child-care system, had 9.5. Manitoba had 7.5. What these jurisdictions have in common are systems that allow near universal access to care, unlike others where families must meet a low-income cut-off. Manitoba & P.E.I. are the only ones that require government-funded programs to serve students with special needs.

N.B., B.C. & Sask. scored 4.5.

Percentage of 2–4-yr-olds in N.B. regularly attending an ECE centre: 36% (Canada, 52%).

Percentage of 2- to 4-yr-olds in N.B for whom parental care is the only child care: 41% (Canada, 39%).

ECE salaries in N.B. as % of school teachers': 55% (only Québec & Sask, do better).

Early childhood educators required per group of 3-yr-olds in licensed ECE centres in N.B.: 1 educator per 28 children (only Alberta has a worse ratio).

-  Excerpts, Kate Hammer, Globe & Mail, 22 Nov 2011. Also Early Years Study 3, Margaret McCain, Fraser Mustard & Kerry McCuaig. http://bit.ly/sG1Hoo.

 

NOTICES

I Know Someone Campaign – charming 4-min anti-harassment video by Harrison Trimble High School in Moncton, part of the No Trojan Left Behind campaign. http://bit.ly/ueODMC

Women In Shédiac-Cap-Pelé-Beaubassin Region - who are leaving abusive relationships now have access to second-stage housing & support services. Two new units – N.B.'s fifth second-stage housing - are subsidized by Social Development & support services are delivered with funding from Women's Issues Branch. Beauséjour Family Crisis Resource Centre supervise the housing. http://bit.ly/saAaDS

Women On Board Resource Guide - Is board service right for me? Finding board opportunities. What roles do members play? What's the difference - “profit” vs. “non-profit” boards? Questions to ask the board. Questions to ask yourself. http://bit.ly/v6K5sV

YWCA Moncton has moved to Peace Centre, 22 Church St. Holiday Open House, 20 Dec 2011, 2-4pm.

Cheese Dip Fundraiser for YWCA Moncton - Epicure 3 dip mixes in 110 ml jars & recipe book, in reusable bag /lunch tote/gift bag. $20 (YWCA keeps 40%), [email protected]; 855-4349.

Support to Single Parents office closed until 9 Jan 2012, while they move to Peace Center. You can still contact them at 858-1303; [email protected] .

Dialogue sessions on lifelong learning by NB2026 Roundtable - How to transform N.B. into “The Learning Province”. Register: 1-888-478-0399. In English, 6:30pm to 9:30pm: FREDERICTON Jan 12 Royal Canadian Legion. BATHURST Jan 17 Knights of Columbus Hall. CAMPBELLTON Jan 18 Lions Bowling Centre. SAINT JOHN Jan 24 Boys & Girls Club. CHIPMAN Jan 25 Lions Club, Upper Salmon Creek. SUSSEX Jan 26 Royal Canadian Legion. MONCTON Jan 31 Lions Community Centre 472 St. George St. REXTON Feb 1 Lions Club. SACKVILLE Feb 2 Lions Club. PERTH-ANDOVER Feb 7 Royal Canadian Legion. WOODSTOCK Feb 8 Knights of Columbus Hall. ST. GEORGE Feb 15 Royal Canadian Legion. DOAKTOWN Feb 16 Royal Canadian Legion. MIRAMICHI Feb 21 Newcastle Lions Club. http://bit.ly/vNXdTQ. Voir les sessions en français sous AVIS.

Crime Prevention / Reduction Conference by Public Safety NB - Focusing on approaches that improve public safety. 28-29 March, 2012, Fredericton. For community workers, educators, police, correctional workers, court officials, public policy experts, academics & health care professionals. Details soon.

Watch Free Webcast of “Communication & Technology for Violence Prevention” Workshop – The use of communications platforms for violence prevention. Center for Disease Control & Prevention. 8-9 Dec 2011. Register: http://bit.ly/sxb5mC Info on workshop: http://bit.ly/tKAzQ5

 

THE PROVINCIAL STRATEGY ON SEXUAL ASSAULT SERVICES…

…is an initiative led & coordinated by the Fredericton Sexual Assault Crisis Centre. With our Provincial Strategy Advisory Committee, which is made up of representatives from around the province, we collaborate with community networks to enhance & establish sexual assault services for those affected by sexual violence.

We use a grassroots, community-based approach to our work, by supporting communities in assessing their community's unique needs & resources & by providing resources & support to better respond to the needs of survivors in their community. As the only sexual assault centre in the province, FSACC provides mentorship & shares our experiences in working on this issue with other services providers in the province. We also look for opportunities to partner with other communities on projects, such as with Edmundston & Shediac to deliver sexual assault crisis intervention training to francophone communities, & with Moncton to help assess the training & education needs of counsellors regarding sexual assault & sexual violence. Recently we provided small community grants to networks to come together to discuss this issue & to work towards enhancing their community's response to this issue.

We are currently working from our current priorities as established by our advisory committee & in collaboration with the Women's Issues Branch. These priorities are Provincial Coordination, Training, & 24 hour Crisis Support. Some of our current activities to address these priorities includeSexual Assault Crisis Intervention Training – Provided annually, in both official languages, this week-long training gives service providers tools & resources to better respond to those affected by sexual violence.

Take Back the Night Marches are spreading throughout the province. This fall, five communities held marches – St. Stephen, Saint John, Sussex, Fredericton, & Miramichi.

Prevention & Awareness tools & resources can be shared with communities & other agencies as well as recent research & recommendations regarding prevention programs. Watch for a Community Awareness Toolkit to be launched this spring!

The Sexual Assault Nurse Examiners Working Group is working towards provincial standards of medical care for victims of sexual assault, as well as support for those doing this essential work throughout the province.

Specialized sexual assault counselling is a current gap in the province that is being addressed through the Provincial Strategy. A needs assessment around training needs has been completed, & work is being done to develop training curriculum for counsellors & therapists to develop their skills & expertise when working with survivors of sexual violence. For more information www.lets-talk-about-it.ca ; 506-452-6986.

 

WOMEN-FRIENDLY TIPS FOR THE HOLIDAY PHILANTHROPIST

Respect your own thinking. As women gain financial power, there is a growing respect for the so-called "feminine" values of listening, collaborating, sharing power & emotional intelligence.

Raise your blood pressure, a little. Give to a cause that makes your heart beat faster. Never give out of guilt or obligation.

Start a giving circle. At your next holiday pot-luck celebration. pool donations to make a bigger impact.

Find your tribe. Don't believe the myth that women have achieved equality. For every woman with new financial power, hundreds face extraordinary barriers. Support organizations that see the world through your eyes.

-  Excerpts, release by Canadian Women's Foundation, Nov 2011.

 

HEALTH OF BABIES BORN IN NEW BRUNSWICK

In 2009–10, 6.2% of the 376,000 babies born in Canadian hospitals had a low birth weight (less than 2,500 grams); a significant increase from 6.0% the previous year. New Brunswick had the largest increase of all provinces (jumping from 5.2% to 6.1% of births).

The in-hospital preterm birth rate (the proportion of babies born before 37 weeks) was 8% for Canada in 2009–10. The lowest rates were seen in New Brunswick & N.S. (both 7.3%), & Quebec (7.4%).

At time of childbirth, 4.3 % of New Brunswick mothers had diabetes: 0.7 % had pre-existing diabetes; 3.5% had gestational diabetes. (Canada: 5.1% overall, 0.6% with pre-existing diabetes & 4,5% with gestational) in 2006-07.

Mothers living in low-income neighbourhoods may experience social & economic disadvantages that can affect perinatal outcomes. (poor nutrition & living conditions, low maternal education & poor access to prenatal care, high physical or emotional stress, tobacco & alcohol use, teenage births). As neighbourhood income increased, preterm birth & “Small-for-Gestational-Age” rates decreased. Neighbourhoods with the lowest average income have higher rates of preterm births & SGA than neighbourhoods with the highest average income. New Brunswick, Nfld & Ontario had statistically significant disparities between the highest & lowest neighbourhoods for the rates of Small-for-Gestational-Age babies. This means many more babies born to mothers living in poor N.B. neighbourhoods were small-for-gestational-age compared to babies born to mothers from the highest income neighbourhoods.

- Excerpts from Canadian Institute for Health Information documents: 2009–10 Selected Indicators Describing the Birthing Process in Canada, 2011, http://bit.ly/tF4P0U ; & Too Early, Too Small, 2009. http://bit.ly/tATrpd

 

AGEISM IDENTIFIED AS A MAJOR ISSUE

Participants indicated a need to initiate a societal & cultural shift towards intolerance of ageism, similar to the shifts that have occurred around racism & sexism. Ageism is defined as d iscrimination on the basis of age that makes assumptions about capacity; removes decision-making process; ignores older person's known wishes; & treats the older adult as a child. In general, our population holds a negative view of aging. Media, such as tv commercials, portray aging in a negative light... Simply defining the aging population as a problem also reinforces ageist attitudes.

Employers & workers often internalize negative stereotypes based on age, leading to the false beliefs that older workers are more difficult to re-train & are less capable & valuable than younger workers. These unfounded beliefs can encourage older workers to withdraw from the workforce. The appropriate framing of messages surrounding the labour force participation of seniors & near seniors is important to avoid propagating these stereotypes. Seniors need to be identified as valued participants, rather than as a cohort that needs help to remain engaged in the labour force.

All individuals in society should be regarded as equal regardless of age. Negative narratives in the media need to be replaced with messages about the skills, knowledge & experience that seniors have to offer. Social marketing campaigns could be used to portray aging in a positive light; but need to be careful not to perpetuate stereotypes, even if they are positive. Education strategies should be geared towards the general public, but also towards seniors themselves as they tend to internalize negative stereotypes.

-  Excerpts, What We Heard' Report: Consultations on the Labour Force Participation of Seniors & Near Seniors & Intergenerational Relations, National Seniors Council, 2011. http://bit.ly/sOq95Y

 

MUSICIAN ANN SOUTHAM LEAVES $14M TO CANADIAN WOMEN'S FOUNDATION

… the largest ever donation to a Canadian women's organization. The foundation assists women in poverty or facing violence. The majority of the gift will be invested to support the foundation's programs & operations. Her father was a great-grandson of William Southam of the newspaper dynasty.

Southam, who started composing at 15, composed for modern dance companies. Kip Southam said he was not surprised by his sister's decision to support the foundation, but he was surprised by the amount. “From a very early age, she was aware of injustices, especially growing up in the fifties. Women were expected to play the stereotypical role. Her passion came from her early awareness of injustices in a patriarchal society & she was definitely angry about it.”

- Excerpts, article by David Graham, Toronto Star, 25 Oct 2011.

6 Dec 2011: Nancy Baron of the W. Garfield Weston Foundation has donated $3 915 000 over 4 yrs to Canadian Women's Foundation.

 

GIRLS BETTER OFF THAN BOYS? - ADVOCATE'S REPORT

New Brunswick's Child & Youth Advocate recently said that his office was very concerned about the fact that girls are doing better than boys on most indicators of well-being. The examples he listed to show that New Brunswick girls are better off than boys were:

More teen girls have pro-social behaviours (being helpful, respectful, thoughtful) - 79% of girls & 66% of boys. More teen girls volunteer outside of school - 82% of girls & 70% of boys. More female youth say they are satisfied with respect to mental fitness needs related to family - 82% of girls & 70% of boys. Fewer teen girls spend several hours per day in sedentary activities. Fewer teen girls suffered injuries in the past 12 months causing limitations of normal activities. More teen girls have talked to a health professional about their mental health in the last year - 17% of girls & 5% of boys. More female youth have never tried smoking. The Child & Youth Advocate said that the only places where the boys outperformed girls were in moderate to hard physical activity levels & daily consumption of breakfast…

This list is not much to go on to say that one sex has it tougher than the other… The report elsewhere mentions eating disorders & teen pregnancies but these don't seem to have been taken into account in the conclusion about well-being. If data on other issues such as sexual abuse & low self-esteem, which also affect girls much more than boys, were not available, then no conclusion should have been drawn yet, because those issues are relevant to well-being, more so than whether or not they have ever tried smoking.

I actually don't know if one sex has it better off than the other at those ages. But I think that if a report is going to compare the sexes, & come down so firmly on the issue, it should have conducted a sex & gender-based analysis & not just looked at a few percentages…

-  Excerpts, Are girls better off?, Jody Dallaire, Times & Transcript, 24 Nov 2011. http://bit.ly/vjWk0h

 

IN PARTING

Remember, the grateful prisoner may get extra rations, but it's the indignant one who gets over the wall.

- Carolyn Gage, U.S. playwright.

 

 

 

 

 


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