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Women Femmes NB est publié deux fois par mois par la Direction des questions féminines du gouvernement provincial. Il diffuse des nouvelles sur les questions d’égalité - des événements, des rapports, des initiatives et des renseignements nous provenant des groupes de femmes, des gouvernements, des universités et autres.

**Les textes fournis par des organismes non gouvernementaux seront publiés dans la ou les langues dans lesquels ils nous sont fournis.

 

 

(English version follows)

Women Femmes NB
le 29 février 2012

DANS CE NUMÉRO :

  • QUE FAITES-VOUS CE 8 MARS 2012 ?
  • AVIS
  • LE CENTRE DE RESSOURCES ET DE CRISES FAMILIALES BEAUSÉJOUR – 15 ANS DÉJÀ
  • ÉTUDE EXHAUSTIVE DEPUIS 1954 : CRIMES D'HONNEUR PUNIS SÉVÈREMENT AU CANADA
  • PATERNITÉ ET TRAVAIL : 10 BONNES PRATIQUES POUR CONCILIER
  • COMMENT TIRER LE MAXIMUM DES DONNÉES DE STATISTIQUE CANADA
  • SÉPARATION RIME AVEC LIBÉRATION
  • NEUROSEXISME : LA GUERRE EST DÉCLARÉE



………………………………………………………………………………

QUE FAITES-VOUS CE 8 MARS 2012 ?

Les femmes célèbrent la journée internationale des femmes depuis plus de 100 ans. Il s’agit d’une occasion de réfléchir sur toutes les luttes et les réalisations des femmes dans tous les domaines – socio-économiques, culturel et politique.

Que ferez-vous pour marquer ce 8 mars ? Comment célébrer, et mieux apprécier, les réalisations des femmes ? Comment rendre réel l’égalité entre les sexes et l’égalité des chances ? Comment intégrer le potentiel des femmes afin de créer un meilleur avenir pour toutes et tous ?

Voir ci-dessous et à http://bit.ly/ADy9bK les événements intéressants et amusants qui se préparent au Nouveau-Brunswick pour marquer JIF 2012. Allez les appuyer !

 

 AVIS

Consultez le calendrier des événements de la Journée internationale des femmes - Edmundston, Fredericton, Miramichi, Sackville et ailleurs. Quelques exemples ci-dessous. Voir la liste http://bit.ly/ADy9bK

Journée int’le des femmes Fredericton – Soirée café. Conférence de Norma Herrera sur les efforts pour arrêter le fémicide au Guatémala ; film sur les femmes et filles autochtones tuées ou manquantes. Mardi 13 mars, à 19h, Cedar Tree Café, rue Queen. [email protected]

Journée int’le des femmes Moncton - Budget du N.-B., Exigeons notre part du gâteau! Jeudi 8 mars, 12h à 13h30, Centre Communautaire Lions. 10$ (dîner inclus). RSVP obligatoire avant le 3 mars : [email protected] ; 855-8977.

Journée spéciale pour les femmes à Dieppe - dim 4 mars 2012, 14h, Centre des arts et de la culture de Dieppe. Conférence suivie d’une réception, & spectacle de musique. Gratuit. 877.7900

Formation Femmes au sein des gouvernements municipaux au N.-B. - Un atelier gratuit de 1,5 journées offert par la Fédération canadienne des municipalités en vue d'aider les femmes à se présenter aux élections municipales. 2 et 3 mars 2012, Hôtel de ville de Fredericton. http://bit.ly/yZ2pxy

Nouveau dépliant à l'intention des adolescents - Les façons d'éviter la violence dans les relations amoureuses. Service public d’éducation et d’information juridiques du N.-B., 2012. http://bit.ly/AmbE9J

Conférence sur le trafic des êtres humains - organisé par le Comité sur la sécurité publique de la Ville de Moncton. Jeudi 19 avril 2012 au Delta Beauséjour Moncton. Avec le reporter de W5 Victor Malarek ; Glendene Grant, mère d'une femme disparue depuis 2006 suite au trafic humain ; et Lee Cohen, avocat en droit de l'immigration, & des agents de la GRC oeuvrant contre le trafic domestique & international. Robert Gallant, 855-8525.

Visionnez le film Mon cerveau a-t-il un sexe? - primé à Parisciences 2010. 3 min. http://bit.ly/yu3Vt5

 

LE CENTRE DE RESSOURCES ET DE CRISES FAMILIALES BEAUSÉJOUR – 15 ANS DÉJÀ

L’idée d’ouvrir le Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour dans la région de Shédiac, N.-B. a découlé d'une stratégie de sensibilisation de la population à la prévention de la violence lancée en 1995 par un groupe de citoyens des régions de Shédiac et Cap-Pelé. À la suite de cette campagne, des membres de la collectivité se sont réunis afin de discuter des services offerts dans la région. Les résultats de cette rencontre ont démontré qu’il existait un manque de ressources pour les personnes en situation de crise dans la région et que, pour obtenir de l'aide, ces personnes devaient se rendre à Moncton. En raison du manque de transport, d’argent et de garde des enfants, les individus ne pouvaient souvent pas recevoir l’aide dont ils avaient besoin.

En octobre 1996, une réunion publique a eu lieu à l'hôtel de ville de Shediac pour discuter de la viabilité d’établir un centre de ressources dans la région. Vers la fin de l’année, les acteurs impliqués se sont rendu compte que la maison, située au 432, rue Main, était disponible pour achat. Un don de 80 000 $ du Club Rotary de Shediac a ensuite permis l’achat de la propriété en 1997 et douze jeunes entrepreneurs se sont inscrits comme bénévoles pour la rénover. Le 24 novembre 1997, le Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour a officiellement ouvert ses portes.

Au cours des 15 dernières années, le Centre a créé des services, des programmes et des projets afin de répondre aux besoins changeants de la collectivité. Il est chapeauté par un conseil d’administration et compte cinq employés : une directrice générale, une directrice adjointe et éducatrice auprès des jeunes, une intervenante, une travailleuse d’approche et une adjointe administrative. Le Centre est ouvert de 8 h 30 à 16 h 30 et le service d’écoute téléphonique pour les situations de crises est offert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Des intervenantes professionnelles offrent un soutien émotionnel, de l’intervention en situation de crises et du counselling à court terme. Le Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour offre aussi de l’information sur les ressources existantes et un service de références aux agences appropriées. Il est l’un des seuls centres où il est possible de se présenter sans rendez vous afin d’obtenir des services relatifs à une aussi grande variété de problèmes familiaux : violence familiale, agression sexuelle, relations entre parents et enfants, perte, séparation, divorce, anxiété, dépression et pensées suicidaires, pour n’en nommer que quelques-uns. Il offre divers groupes de soutien visant les enfants témoins de violence, les gens qui veulent maîtriser leur colère, les femmes victimes de violence, les personnes vivant un deuil et les personnes qui ont perdu un être cher en raison d’un suicide. Le Centre comprend également, depuis 2011, deux logements de deuxième étape pour les femmes victimes de violence familiale.

Il est évident que, après 15 ans d’existence, le Centre s’efforce de répondre aux besoins de la collectivité en général. « Nous sommes ravis et enthousiastes à l’idée de célébrer cette année le 15e anniversaire du Centre. La petite maison du 432, rue Main, à Shediac, a certes évolué au fil des années. Elle sert de lieu de travail à une équipe de professionnelles dédiées et passionnées qui ont leur communauté à cœur. Nous continuerons à travailler fort à la prévention et à la prestation de services afin d’assurer la viabilité du CRCFB et ainsi répondre aux besoins des collectivités au cours des années à venir. » affirme la directrice générale, Kristal LeBlanc.

 

ÉTUDE EXHAUSTIVE DEPUIS 1954 : CRIMES D'HONNEUR PUNIS SÉVÈREMENT AU CANADA

Selon une étude de l'Univ. de Sherbrooke, l'absence de dispositions spécifiques sur le crime d'honneur dans le Code criminel canadien ne crée aucun vide juridique. L'étude fait état de 12 dossiers répertoriés depuis 1954 qui impliquent 15 victimes, surtout des meurtres. Dans son analyse, la chercheuse a uniquement considéré les cas dans lesquels l'honneur était spécifiquement invoqué comme mobile du crime. Tous les dossiers impliquent au moins une victime de sexe féminin. 14 personnes ont été condamnées pour avoir participé à un crime d'honneur. «L'emprisonnement à perpétuité est de loin la peine la plus fréquemment imposée pour un crime d'honneur, dans 78 % des cas». «Il y a eu une augmentation significative des cas. Tandis que 3 cas ont été répertoriés entre 1954 & 1983, les crimes d'honneur ont fait au moins 12 victimes depuis 1999.» «La véritable solution demeure la prévention... C'est la culture de l'égalité entre les hommes & les femmes qui doit être propagée.»

- Marie-Pierre Robert, Revue canadienne de droit pénal 2012. http://bit.ly/zXb1uG

 

PATERNITÉ ET TRAVAIL : 10 BONNES PRATIQUES POUR CONCILIER

Le directeur de l'Observatoire de la Parentalité en Entreprise propose au gouvernement (français) des pistes pour « un nouveau contrat social entre hommes et femmes », qui passe par une meilleure reconnaissance de la paternité. « En 2012, nous fêterons le 250ème anniversaire de la publication du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau », remarque Jérôme Ballarin. Il est temps d'envisager « un nouveau contrat social entre hommes et femmes, en particulier dans le monde professionnel ». Il avait été missionné par le gouvernement pour enquêter sur les bonnes pratiques favorisant la parentalité masculine et en suggérer de nouvelles.

Les 4 premières propositions s’articulent autour de la nécessaire transformation culturelle dans le monde de l’entreprise, une « machine à reproduire les stéréotypes ». Idée fausse d'une égalité acquise entre hommes et femmes dans le travail. L’évolution des mentalités passe également par une adaptation de l’entreprise à la parentalité masculine. « Avant de demander aux pères de s’impliquer, il faut leur en donner les moyens ». C’est le sens des 6 dernières propositions.

Le rapport compte aussi des témoignages de « 12 hommes qui font bouger les lignes ». Bonnes pratiques: Faire évoluer les stéréotypes de genre. Faire reculer la culture du présentéisme. Faire reconnaître l’engagement paternel dans l’entreprise. Faire organiser la Journée annuelle de la Famille en Entreprise. Faire grandir le congé de paternité et le congé parental masculin. Faire recourir les hommes au temps partiel. Faire émerger le concept de « flexibilité positive ». Faire croître le télétravail. Faire éclore les managers « bio ». Faire prendre conscience aux dirigeants du lien entre mixité et performance économique.
Rapport : http://bit.ly/xzSMXQ ; Synthèse : http://bit.ly/wpKL9U

- Tiré de Paternité, Matthieu Alexandre, 3 fév 2012, http://bit.ly/xZlOQM

 

COMMENT TIRER LE MAXIMUM DES DONNÉES DE STATISTIQUE CANADA

Depuis février 2012, les données socio économiques de CANSIM de Statistique Canada sont offertes gratuitement dans leur site internet. D’autres données déjà gratuites : le Recensement et par secteur géographique. Vous cherchez des données sur un sujet en particulier? Effectuez une recherche par sujet. Visionnez un profil de votre communauté. Abonnez-vous gratuitement à leur bulletin de diffusion Le Quotidien. Suivez Statistique Canada sur Twitter. Discutez avec un-e spécialiste. Visitez leur site mobile m.statcan.gc.ca. Créez un compte afin de recevoir les renseignements qui vous intéressent.

Statistique Canada est l’organisme central de la statistique au Canada. Outre le recensement effectué tous les 5 ans, il mène 350 enquêtes sur presque tous les aspects de la vie.

- http://bit.ly/wo8JKX ; CANSIM : http://bit.ly/yfkfT6 . Tutoriel d’introduction à CANSIM : http://bit.ly/wEDDP1

 

SÉPARATION RIME AVEC LIBÉRATION

La grande majorité des divorces et autres séparations est demandée par les femmes. Cela veut dire que les femmes ont un plus grand intérêt que les hommes à sortir d'une relation." Pourquoi? Quels que soient leurs motifs, leurs histoires ou leurs blessures, elles partagent toutes le même sentiment à la suite de leur séparation: une libération! Un sociologue français François de Singly décortique ce dénouement dans le livre, Séparée: vivre l'expérience de la rupture, le fruit d'une dizaine d'années de recherches. Toutes les femmes que nous avons interrogées ont mentionné ce sentiment de libération. Systématiquement, la question du temps, du temps libéré..." Il ne s'attendait pas à un tel "sentiment unanime",

Les femmes attendent aussi plus de la relation, et surtout du conjoint. "Or, plus les attentes sont élevées, plus il y a risque d'être insatisfait". Les femmes attendent de leur partenaire qu'il soit non seulement un conjoint, mais aussi un père, un complice, un motivateur, etc.

Quand il y a rupture, l'ensemble des femmes prend conscience que ce sont elles qui supportaient le plus le coût de la vie conjugale". D'où les mêmes commentaires rapportés après la rupture: "Je redeviens maîtresse de mon temps", "je peux rentrer le soir et je n'ai pas à préparer la table..."

Les femmes ne se séparent pas parce qu'elles ont le sentiment d'en faire trop à la maison. C'est plutôt l'indifférence du mari face à la vie du couple, ou à leur identité de femme, ou les deux, qui rend cette surcharge de travail domestique insupportable. "Mais on ne se sépare pas à cause de la surcharge. Les femmes acceptent d'en faire plus, à condition que le conjoint soit un accompagnateur. »

- Tiré de La Presse, 25 janvier 2012, Silvia Galipeau.

 

NEUROSEXISME : LA GUERRE EST DÉCLARÉE

Dans son numéro de février 2012, Sciences et Avenir fait le point sur une rafale d’articles et de livres qui mettent à mal l’idée que nos cerveaux sont sexués. Oubliez l’idée que «les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus». Ou encore que «les femmes ne savent pas lire les cartes routières» et que «les garçons sont naturellement plus doués en maths». Des neuroscientifiques partent aujourd’hui en guerre contre ces clichés du siècle dernier, qui nourrissent un juteux commerce de livres et de pièces de théâtre.

La majeure partie des études révèle des aptitudes globalement équivalentes chez les garçons et les filles. Et plus les échantillons analysés sont grands, plus les différences s’estompent : les variations entre les cerveaux d’individus du même sexe sont bien plus importantes que celles existants entre hommes et femmes ! La neuroscientifique Lise Eliott, qui vient de publier Cerveau rose, cerveau bleu, l’idée que nos cerveaux sont câblés différemment dès la vie prénatale s’effondre.

Selon une enquête du Laboratoire de l’égalité, 58% des hommes pensent que les femmes n’ont pas le sens de l’orientation et 54 % des femmes pensent que les hommes ne peuvent pas être multitâches. (http://bit.ly/wzggjy)

Sciences et Avenir démonte ces 2 stéréotypes et s’attaque à l’idée que les filles sont programmées pour aimer le rose, que les hommes sont plus volages, etc

- Neurosexisme, Sciences et Avenir, http://bit.ly/yu3Vt5

 

EN FIN DE COMPTE

Dans l'histoire de l'humanité, il n'y a jamais eu de système symétrique au patriarcat, c'est à dire une situation où la femme dominerait l'homme dans tous les domaines, politique, économique, domestique, religieux, culturel.

- Françoise Héritier, extrait de la revue Le Monde de l'éducation, juillet-août 2001.


 

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Women Femmes NB is sent out twice a month by the provincial government Women's Issues Branch. It provides news related to equality issues, including events, studies, initiatives and information from women's groups, governments, universities, etc.

**Text from non-governmental sources will be published in the language(s) in which it is provided.

 

 

Women Femmes NB
February 29, 2012

IN THIS ISSUE:

  • WHAT ARE YOU DOING FOR MARCH 8?
  • NOTICES
  • BEAUSÉJOUR FAMILY CRISIS RESOURCE CENTER MARKING 15 YEARS
  • I AM GOING TO BREAK THE MAN CODE OF SILENCE & SHARE SECRET…
  • HOW TO GET THE BEST OUT OF STATSCAN STATS
  • WE VALUE WOMEN IN CANADA. RIGHT? I MEAN, RIGHT?

………………………………………………………………….……………

WHAT ARE YOU DOING FOR MARCH 8?

International Women's Day has been celebrated for over 100 years - it’s a good opportunity to reflect on the social, economic, cultural & political struggles, & achievements of women…
What are you doing for March 8?
How do we celebrate - & appreciate - women’s accomplishments?
How do we ensure that gender equality & equality of opportunity are real? How can we embrace women’s potential for a better future for everyone? Read below (and at http://bit.ly/zc9IEQ ) some of the inventive ways New Brunswickers are marking “IWD 2012” & join them.

 

NOTICES

Check Out International Women’s Day Events in N.B . - Grand Falls, Sackville, Fredericton, Edmundston, St. Andrews, Miramichi & others. A sampling is given below. Visit http://bit.ly/zc9IEQ.

Int’l Women’s Day Miramichi - Keynote by Paula Morand. Free. For women in business & girls. Sat 24 March 2012, 11-1:30pm, Howard Johnson Motel. WOMEN of Miramichi & Jump Start 720.

Int’l Women’s Day Moncton - NB Budget: Demand a piece of that pie! Thurs 8 March 2012, 12-1:30pm, Moncton Lions Comm. Ctr. $10 (lunch incl) RSVP by 3 March: [email protected] ; 855-8977.

Int’l Women’s Day Dieppe - Free celebrations. Presentation followed by reception & musical performances. Sun 4 March 2012, 2pm, Dieppe Arts & Culture Centre. 877.7900

On the Move Workshop - Tobique First Nations, Fri 9 March 2012, 10am–2pm. Free interactive session, best practices to increase girls’ participation in sports. Facilitator Mary Lynn Jardine. Cdn Assoc for the Advancement of Women in Sports, www.caaws.ca. Register by 29 Feb: 273- 5541; [email protected].

Campaign Training For N.B. Women - Federation of Canadian Municipalities offers a free 1.5 day workshop, 2-3 March 2012, Fredericton City Hall: deciding to run, financing, ethics, canvassing, media training. Register: http://bit.ly/Aiea2t

Human Trafficking: Reality vs. Myth - conference by City of Moncton Public Safety Advisory Committee. W5 reporter Victor Malarek, author of books on human trafficking & the sex trade, Glendene Grant, mother of a woman missing because of human trafficking & immigration lawyer Lee Cohen. Delta Beauséjour Moncton on Thurs 19 April 2012. Robert Gallant, 855-8525.

Healing The Working Wounded - For those seriously affected by harassment or intimidation at work. 12 participants. $295. Facilitators Marilyn Noble & Marvin Claybourn. Mondays starting 26 March 2012, 7-9pm for 8 wks. Register by 12 March: Family Enrichment Fredericton, 458-8211.

It's Bigger Than Bling Bling & The Banks: Women's Stories of The Origins of Our Stuff & Messages OfOccupy - Talk by Tracy Glynn of STU Environment & Society, Tues 28 Feb 2012, 4pm, STU James Dunn Hall, Rm 108.

Renowned Peace Activist James Loney - How philosophy & approach of non-violence might guide us in our work for social change. Tatamagouche Centre, Fri 7pm to Sun 1pm, 16-18 March 2012. $315 (tuition/meals/lodging). http://bit.ly/zQzf6f ; 1-800-218-2220.

Starting & Facilitating A Self-Help Group Workshop - Sat 31 March 2012, NSCC Waterfront Campus, Halifax. $20. Ashley Cooley 466-2011; [email protected]

Contribute To A Book On Women & Sport - Feminist History Society inviting athletes, coaches, volunteers, etc. Experiences, organizing & advocacy in Canada since 1960. Send interest by 30 March 2012: [email protected]. http://bit.ly/xq4oxK

Hidden Health Care Work & Women - 2009 publication by Women & Health Protection, “Caring is gendered work & work done by women is less likely to be seen as skilled or rewarded as skilled. This is particularly the case for those skills learned mainly at home by large numbers of women; the kinds of skills required in ancillary work.” http://bit.ly/yJ60vf

Teens & Dating - Tips for Keeping Abuse Out of Your Relationship. PLEISNB, 2012. http://bit.ly/xOGJkJ

From Mothers' Allowance to Mothers Need Not Apply: Canadian Welfare Laws - The importance of social reproduction in raising children has vanished as a social good. Changes in laws using the example of mother-headed families. S. Gavigan & D. Chunn, Osgoode Hall Law Jrnal, 2008, http://bit.ly/xSvtNV

Social Work Profs To Complete Book On Women - St Thomas Univ profs Sue McKenzie-Mohr & Michelle Lafrance received the Wallace & Margaret McCain Course Release Award to complete “Creating Counterstories: Women Resisting Dominant Discourse In Speaking Their Lives”. It will explore women’s discourse, oppression & resistance in experiences of distress, violence, work, childbirth, sex & sexualities. http://bit.ly/yIy6PU

 

BEAUSÉJOUR FAMILY CRISIS RESOURCE CENTER MARKING 15 YEARS

The seeds of the Beausejour Family Crisis Resource Center (BFCRC) were planted in 1995 when a committee of citizens launched a public awareness strategy for the prevention of violence in the Shediac/Cap-Pelé region. As a result of that campaign, community members came together to discuss the lack of services for individuals in crisis in the Shediac & surrounding areas which forced many to travel to Moncton. Due to a lack of transportation, money, & child-care, individuals were often unable to receive the help that they needed.

In October 1996 a public meeting was held at the Shediac Town hall to discuss the feasibility of opening a resource centre in the area. At the end of 1996, one person saw a for sale sign on a house at 432 Main St. With an $80,000 donation from the Shediac Rotary Club, the property was purchased in 1997. Twelve young entrepreneurs volunteered their time in renovating the house. On November 24, 1997 the Beausejour Family Crisis Resource Centre officially opened.

Over the past 15 years the services, programs, & projects delivered by the BFCRC have grown in response to the changing needs of our community. The Centre is overseen by a Board of Directors & has 5 employees - Executive Director, Assistant Director/Youth & Child Care Worker, Crisis Intervener, Family Violence Outreach Intervener, as well as an Administrative Assistant. The Centre is open from 8:30 am to 4:30 pm & their crisis line, operated by volunteer interveners, is available 24 hours a day, seven days a week.

Services available at the Centre include emotional support, crisis intervention, short-term counselling, as well as resources & referrals for numerous community resources. The BFCRC is one of the only drop-in centres that covers such a wide array of family issues including family violence, sexual assault, parent-child relationships, loss, separation/divorce, anxiety, depression, suicidal thoughts, to name but a few. The Centre also offers a number of support groups including groups for children exposed to violence, anger management, a support group for female victims of violence, a bereavement support group, as well as a upport group for individuals who have lost a loved one to suicide. Since 2011, the BFCRC also offers two second stage housing units for women who are victims of family violence.

Looking back at the last 15 years, it is clear that the BFCRC has attempted to meet the needs of the community at large. “The little house at 432 Main St in Shediac has grown over the years & is now filled with a team of dedicated & passionate professionals who have the community at heart. We will continue to work hard through both prevention & service delivery in order to ensure the sustainability of the BFCRC so that we can respond to the needs of our communities for years to come.” says Kristal LeBlanc, Executive Director.

 

I AM GOING TO BREAK THE MAN CODE OF SILENCE & SHARE A SECRET…

There is an invisible gun held to the head of every man & boy you know… Unseen hands take turns cocking it... It is a loaded gun that we, as men, don’t point out, certainly don’t discuss, & don’t internally acknowledge. The gun is society’s impossible, elusive state of manhood. The bullets are Vulnerability, Inadequacy & Emotion...

The pressure to act & be a real man is there in the school hallway, your place of worship, along the grocery aisle, next to the water cooler, in the jokes at the gym, in the music you listen to, the clothes on your back. We can no longer ignore or minimize the searing impact that taunting & reinforcing “Man Up” philosophy has on men.

Every one of us was meant to embrace our full humanity. Yet, enforced ideas of what being a man is leaves every boy & man wrestling to suppress themselves. We are raised to value an unattainable standard & devalue anything “less than,” which is any aspect of our humanity labelled “feminine.” Denying or being forced to deny sides of ourselves, we are the walking dead, numb & emotionally illiterate. This leaves us numb to the very fact of the gun pressing on our soul...

The result is fathers who have been home every day of their children’s lives yet could not be more distant…, men who would rather die than go see the doctor, & so they die…, boys being called …, “Sissies…,” heterosexual boys facing homophobic bullying because they don’t fit the narrow mold…, men trapped in endless cycles of addiction to suppress what they aren’t emotionally able to deal with…, young men who won’t back down, no matter what…, guys who’d rather approach women with aggression & bravado because they cannot compute vulnerability…, women subject to devaluation, discrimination, & subsequently all forms of violence.

Many men are raised to be the wrong kind of strong & they don’t seek help. If we are not raising men to value their health & themselves, how can we expect men to respect the earth, to sisters & brothers?

- Excerpts, The Invisible Gun of Manhood, Jeff Perera, Dec 2011, Good Men Project, http://bit.ly/y3JkEw

 

HOW TO GET THE BEST OUT OF STATSCAN STATS

Since February 2012, data on Statistics Canada’s CANSIM (Canadian Socio-Economic Information Management System) is free on its website. Other data available free include Census & geography data. You can pull up a table on any number of topics, add and/or remove variables (ex: geography, sex). Keep up with new data using The Daily & summary tables. Chat with an expert, follow StatsCan on Twitter, get a mobile app, visit their mobile site m.statcan.gc.ca, see StatsCan on YouTube. Create an account to receive information of interest to you.

Statistics Canada is the federal agency responsible for producing statistics. It conducts 350 active surveys including a census every 5 years.

- http://bit.ly/yJluT7 . CANSIM search: http://bit.ly/zjO7L5 . Watch a tutorial on using CANSIM: http://bit.ly/w53bA5

 

WE VALUE WOMEN IN CANADA. RIGHT? I MEAN, RIGHT?

… I came across two stories of note regarding the treatment of women around the world… Human Rights Watch is calling on the Olympic Committee to bar Saudi Arabia from the summer games in London, one of 3 countries who do not send women to the Olympics… Hundreds of women in mini-skirts in South Africa are protesting attacks on women who were wearing mini-skirts, considered too provocative for some men in the country.

So in contrast, I consider how advanced we are in Canada… So many Canadian accomplishments for women. But then I noticed other recent news… Vancouver police caught using office computers to view & e-mail porn... A guilty verdict is found in the Shafia “honour killing”... Abbotsford is the second Canadian city with a Lingerie Football League franchise. A long time ago, my sister Sharon brought to my attention there’s no equivalent for the word misogyny, the hatred of women… We know that things are different for women… even in Canada. If we doubt it, just think about taking a walk at night... & if I don’t mention it, my sister will call if I don’t mention that for women, it doesn’t even have to be at night. A few years ago, I got a call from a woman who found me on the net. She told me she was fired from her high-paying job because she refused to date the owner’s son. After a pause, she said, “It’s tough being a woman.” I remember how sad I felt when she said it. Do we value women in Canada? I think we have a long way to go.

- Excerpts, Stephen Hammond, Feb 2012. http://bit.ly/xFg04C

 

IN PARTING

… “He prefers tits. I prefer arse. What do you go for in a girl?”
Well, um, I feel quite uncomfortable, the air left the room a long time ago,
All eyes are on me.
“If you must know, I like a girl who … reads.
Yeah, reads...whose heart bleeds at the words of Graham Greene
… or even Heat magazine.

Who ties back her hair when she’s reading Jane Eyre and who goes cover to cover with each Waterstones 3 for 2 offer.

She’ll sit addicted at breakfast, soaking up the back of the cornflakes box and the info she gets from what she reads makes her a total fox.

Because she’s interesting & she’s unique
and her theories make me go weak at the knees.

I want a girl who reads.
A girl whose eyes will analyse the menu over dinner,
who’ll use what she learns to kick my arse in arguments so she always ends the winner but she’d still be sweet
and she’d still be flirty cos she loves the classics
and they’re pretty dirty…

- View U.K. spoken word poet / educational consultant Mark Grist perform Girls Who Read, http://bit.ly/woVUb4

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