Agriculture, Pêche et Aquaculture
 
Ministère de l'Agriculture, l'Aquaculture et des Pêches
New Brunswick's Provincial Flower:  The  Violet  (Viola  cucullata) New Brunswick's Provincial Bird:  The  Chickadee  (Parus  atricapillus)
  Le fumier de volaille comme source d'azote dans la production de la pomme de terre: partie II: évaluation économique




Ronald Desjardins1, Yves Martineau2 et Jacques Lavoie3

Résumé: Une étude réalisée à New Denmark, comté de Victoria, en 1996, avait pour objectif d'évaluer le potentiel du fumier de volaille comme source d'azote pour la production de pomme de terre, c.v. Shepody et Russett Burbank. Aucun traitement n'a affecté de façon significative le rendement commercialisable de ces deux variétés. Même si cette première année de travaux démontre clairement que le fumier de volaille peut effectivement remplacer l'engrais commercial, d'un point de vue agronomique. Par contre la valeur économique, n'avait pas été déterminée. L'objectif de ce document était d'évaluer la valeur économique du fumier de volaille comme source d'éléments nutritifs et l'impact potentiel de son utilisation sur la rentabilité des entreprises de production de pomme de terre. Une évaluation préliminaire a permi d'établir qu'une tonne de fumier de volaille contient pour près de 78 $ d'éléments fertilisants. Comme il en coute environ 15 $ de la tonne pour transporter et appliquer le fumier, il était certainement une source économique de fertilisants. Cette évaluation préliminaire tenait compte de tous les éléments fertilisants présents dans le fumier qu'ils soient utilisés ou non par la plante. Une évaluation plus rigoureuse qui tenait compte de l'effet sur le rendement a toutefois démontré que l'utilisation du fumier n'améliorait pas la profitabilité de l'entreprise, car il n'y avait pas d'effet significatif sur le rendement. Toutefois, si nous présumons que l'augmentation du rendement commercialisable était bel et bien significative, l'utilisation du fumier de volaille devenait très intéressante. Il faut noter le fait que nous n'avons pas tenu compte dans cette analyse ni de l'effet du fumier sur la structure du sol ou de la valeur fertilisante résiduelle pour les années à venir. L'incorporation de ces facteurs dans l'analyse pourrait rendre intéressante l'utilisation du fumier de volaille comme source de nutriments.


1Centre de Conservation des Sols et de l'eau de l'est du Canada, Grand-Sault, NB
2Direction des ressources des terres agricoles, MAARNB, Fredericton, NB E3B 5H1
3 Bureau régional, MAARNB, Grand-Sault, NB E3Z 1G1