Agriculture, Pêche et Aquaculture
 
Ministère de l'Agriculture, l'Aquaculture et des Pêches
New Brunswick's Provincial Flower:  The  Violet  (Viola  cucullata) New Brunswick's Provincial Bird:  The  Chickadee  (Parus  atricapillus)
  Effet de la fertilisation à l'azote et au phosphore sur l'incidence de maladies foliaires chez le bleuet nain




Gaëtan Chiasson1 et Kelvin Lynch2


Résumé: En a réalisé, en 2003, un essai visant à évaluer l'effet de la fertilisation à l'azote et au phosphore sur la gravité des maladies foliaires a été réalisé dans une bleuetière commerciale du comté de Northumberland, au Nouveau Brunswick. Les traitements ont compris une application printanière de 30 ou de 50 kg d'azote par hectare durant l'année de pousse végétative et une application de 50 ou de 200 kg de phosphore par hectare, combinées ou non à une application de 25 kg d'azote par hectare au moment du stade coincidant avec le dépérissement terminal. Des échantillons de feuilles ont été prélevés à des fins d'analyse tissulaire au moment du stade correspondant au dépérissement terminal, puis de nouveau au début du mois de septembre. L'incidence des maladies foliaires causées principalement par l'oïdium a été évaluée le 8 août et le 19 septembre 2003 (année de la taille), ainsi que le 17 août 2004 (année de production). En 2004, on a recueilli des données sur la hauteur des plantes, la ramification, le nombre de bourgeons de fruits et le rendement. De plus, au cours des saisons 2003 et 2004, on a prélevé toutes les semaines des tiges de bleuets afin d'évaluer l'évolution du blanc. La concentration de phosphore dans les tissus foliaires variait de 0,12 % à 0,16 % et le ratio azote/phosphore variait de 9,75 à 16,28. On n'a relevé aucune différence significative entre les traitements en ce qui concerne la gravité des maladies foliaires, et il ne semblait pas y avoir de corrélation entre l'incidence des maladies et la concentration de phosphore dans les tissus foliaires ou le ratio azote/phosphore. Une application additionnelle d'azote au moment du dépérissement terminal a entraîné une croissance tardive et une ramification plus poussée des tiges. De plus, une concentration additionnelle d'azote au stade du dépérissement terminal combinée à une faible concentration de phosphore a provoqué l'apparition de bourgeons de fruits plus nombreux. On a détecté des infections par l'oïdium dès le mois de juin durant les deux saisons et l'incidence des maladies s'est accrue rapidement durant le mois de juillet.




1Ministère de l'Agriculture et de l'Aquaculture du N.-B. Developpement régional de l'agro-industrie 1425, avenue King Bathurst, N.-B. E2A 1S7
2Ministère de l'Agriculture et de l'Aquaculture du N.-B. Direction du développement des productions végétales, C. P. 6000, Fredericton, N.-B. E3B 5H1 Canada