Agriculture, Pêche et Aquaculture
 
Ministère de l'Agriculture, l'Aquaculture et des Pêches
New Brunswick's Provincial Flower:  The  Violet  (Viola  cucullata) New Brunswick's Provincial Bird:  The  Chickadee  (Parus  atricapillus)
  Évaluation d'herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes dans un champ de bourrache




G.L. Graham1, A. Smith1 et P. Scott2


Résumé : La bourrache (Borago officinalis) est une nouvelle culture d'oléagineux offerte aux producteurs du Nouveau-Brunswick. L'absence d'options d'herbicides à utiliser dans la production de la bourrache est citée comme un des obstacles importants qui joue en défaveur de sa mise en production commerciale. Un essai a eu lieu près de Richmond Corner, au Nouveau-Brunswick, et il visait à évaluer des herbicides à utiliser dans une culture de bourrache en production pour lutter contre les mauvaises herbes présentes. Il a été observé que les produits linuron, imazethapyr, s-métolachlore, clopyralide et glyphosate ont causé des dommages à la récolte, selon les concentrations et les périodes de pulvérisation utilisées. La trifluraline et le séthoxydime sont les seuls traitements qui n'ont pas causé de dommages importants à la culture de bourrache en dernière analyse. Le traitement au glyphosate a provoqué des dommages importants à la récolte, du fait que la pulvérisation est survenue quelque peu tardivement pour un traitement de prélevée. Le glyphosate a offert la plus grande efficacité contre les mauvaises herbes pendant toute la saison, et on a observé que l'élimination de la concurrence livrée par les mauvaises herbes a permis à la culture de bourrache de dominer sans difficulté les mauvaises herbes apparues ultérieurement. Dans le cadre de l'expérience, la trifluraline a offert la meilleure efficacité contre les mauvaises herbes et la meilleure tolérance chez la bourrache. Le produit séthoxydime a suscité une excellente tolérance dans la culture, mais l'efficacité du produit contre les mauvaises herbes a laissé quelque peu à désirer, compte tenu de l'absence de plantes herbacées nuisibles dans les parcelles de culture (moins de 5 % de la zone à traiter). Aux fins de l'évaluation de ces produits pour cette culture, il faudrait procéder à d'autres traitements échelonnés à diverses périodes, la fenêtre de traitement de prélevée offrant par ailleurs les meilleures possibilités d'efficacité d'un point de vue commercial.


1Ministère de l'Agriculture et de l'Aquaculture du N.-B., Direction du développement des productions végétales, C. P. 6000, Fredericton, N.-B., E3B 5H1
2Ministère de l'Agriculture et de l'Aquaculture, Centre de développement de la pomme de terre 39, allée Barker Wicklow, NB E7L 3S4 Canada