G.L. Graham et D. Savoie
Résumé : Les repousses de pommes de terre (Solanum tuberosum) peuvent constituer un
problème de mauvaise herbe durant l'année suivant une production de pommes de terre. Ces repousses
sont difficiles à contrôler dans les cultures de rotation, car aucune intervention particulière ne
peut garantir une destruction totale. Il faut intégrer différents traitements, y compris l'application
d'herbicides dans les cultures de rotation. On doit évaluer des herbicides pour être en mesure de fournir
de bonnes recommandations aux producteurs du Nouveau–Brunswick à l'égard des repousses de
pommes de terre. Un essai a eu lieu dans une culture commerciale d'orge (Hordeum vulgare) de Lower Portage
Nouveau–Brunswick pendant l'année suivant une production de pommes de terre, où un grand nombre
de tubercules avaient été abandonnés dans le champ après la récolte. Le taux de
repousses de pommes de terre variait beaucoup dans l'essai, probablement à cause de la levée tardive
des pommes de terre. Les mélanges de dicamba et de fluroxypyr comptaient parmi les traitements les plus
prometteurs. L'efficacité du pyrasulfotole/bromoxynil a été bonne à la première
période d'évaluation, mais elle a régressé à mesure que l'essai se poursuivait.
Tous les herbicides évalués, sauf le fluroxypyr appliqué seul, a donné de bons
résultats contre le chénopode blanc. Le fluroxypyr n'est pas homologué au
Nouveau–Brunswick. Dans l'optique du producteur pour combattre les repousses de pommes de terre, le choix
des herbicides dans les céréales n'est peut–être pas aussi important que le temps
d'application. Pour faire le bon choix d'herbicide, il faut considérer le spectre de mauvaises herbes dans le
champ, car tous les herbicides ont des points forts et des faiblesses face au contrôle des mauvaises herbes.
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