Agriculture, Pêche et Aquaculture
 
Ministère de l'Agriculture, l'Aquaculture et des Pêches
New Brunswick's Provincial Flower:  The  Violet  (Viola  cucullata) New Brunswick's Provincial Bird:  The  Chickadee  (Parus  atricapillus)
  Évaluation du flumioxazine utilisé contre le polytric pendant l'année de germination dans les bleuetières




G.L. Graham et M.J. Melanson

Partenaire : Bleuets NB Blueberries

Résumé : Dans les bleuetières en production, les mousses, et plus particulièrement le polytric (Polytrichum commune), posent certaines difficultés aux producteurs. L'adoption de pratiques comme l'émondage, plutôt que le brûlage à intervalles réguliers, a accru la présence de mousses, car il est confirmé qu'un brûlage à intervalles réguliers peut diminuer les populations de mousse. Au printemps 2009, un essai a eu lieu près de Pennfield, au Nouveau Brunswick, dans une bleuetière commerciale qui en était au stade végétatif de la production. La concentration la plus élevée de flumioxazine a stoppé la croissance des bleuets, mais pas jusqu'à un stade où le rendement commercial a été mis en cause. Un traitement au flumioxazine à une concentration de 214 g ia/ha ou de 143 g ia/ha plus un agent de surface non ionique a causé de légers dommages, mais les plants avaient récupérés suffisamment en fin d'année de pousse végétative, sans que des dommages importants n'aient été causés à la culture. L'hexazinone n'a eu aucune efficacité contre le polytric. Un effet de dosage a été observé pour ce qui est du flumioxazine à toutes les dates d'évaluation, tandis que des concentrations plus élevées ont permis d'en améliorer l'efficacité. Pour une action efficace pendant toute la saison, il faudrait utiliser une concentration de 428 g ia/ha de flumioxazine ou de 143 g ia/ha plus un agent de surface non ionique. La dose d'application moindre avec l'agent de surface non ionique s'accompagne de coûts d'épandage moins importants et pourrait possiblement améliorer la sécurité de la récolte. Le degré d'efficacité a diminué très tôt au début de l'année de récolte, ce qui indiquerait que plusieurs traitements ou des périodes d'épandage variées pourraient convenir davantage pour lutter avec efficacité contre cette mousse.