U.N. Nanayakkara, M. Singh, Khalil I. Al-Mughrabi et R.D. Peters
Partenaire : Pommes de terre Nouveau-Brunswick
Résumé : La pourriture rose causée par Phytophthora erythroseptica est présente dans la plupart des régions du monde où l'on produit des pommes de terre.
L'agent pathogène peut survivre plusieurs années dans le sol sous forme d'oospores qui sont disséminées à partir des tissus de pommes de terre malades. La détection précoce
de la présence du pathogène dans le sol est un bon outil de gestion qui peut amener les producteurs à planifier les stratégies de lutte peu après la détection. Toutefois,
les sols sont les matrices environnementales qui présentent les plus grandes difficultés pour obtenir de l'ADN de microbes pouvant subir une réaction en chaîne de la
polymérase (PCR). La méthode développée combine la technique traditionnelle de la plante appât et les méthodes de PCR pour détecter P. erythroseptica dans les échantillons
de sol infesté. Des plantules au stade de deux feuilles et des cotylédons de morelle faux-sarracha (Solanum sarrachoides Sendt.) et de morelle douce-amère (Solanum dulcamara L.)
ont été appâtées avec P. erythroseptica au moyen de suspensions de zoospores, de sols inoculés artificiellement et de sols infestés naturellement. La présence de Phytophthora
erythroseptica a été détectée dans les tissus appâts au moyen de la méthode PCR. Cette méthode augmente la précision du test de l'appât. Il a toutefois fallu plus de temps pour
que le pathogène infecte les tissus de la plante appât et s'y développe. P. erythroseptica a été détecté chez certaines plantes appâts après seulement deux jours d'incubation,
mais une incubation pendant 10 jours a produit des résultats constants dans les essais répétés avec cotylédons et avec des plantules au stade de deux feuilles de morelle
faux-sarracha et de morelle douce-amère.
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