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Évaluation de traitements d'herbicides à l'automne et au printemps dans les champs de fraises contre le séneçon vulgaire et le gaillet gratteron

Résumé : La lutte contre les mauvaises herbes constitue toujours un problème chez les producteurs de fraises du Nouveau-Brunswick. Le séneçon vulgaire (Senecio vulgaris) et le gaillet gratteron (Galium aparine) sont en voie de devenir de sérieux problèmes de mauvaises herbes. Un essai a eu lieu à l'automne 2006 dans un champ de fraises de la variété Brunswick en production commerciale, près de Belleisle Creek, au Nouveau-Brunswick. L'essai visait à évaluer les mesures de lutte conventionnelles et nouvelles contre ces deux mauvaises herbes. Des herbicides ont été pulvérisés à la fin de l'automne ou au début du printemps, selon la tolérance de la culture. Une pulvérisation du produit aminopyralide dans un champ de fraises a causé de graves dommages à la récolte; il ne faudrait donc pas employer ce produit pour la production commerciale de fraises. Tous les autres types de traitements seraient acceptables au plan commercial dans une production de fraises. Les résultats de la lutte cotre les mauvaises herbes ont beaucoup varié. Une faible levée du gaillet gratteron en 2007 et des populations peu nombreuses de séneçon ayant survécu à l'hiver ont sans doute contribué à cette variabilité des résultats. Les traitements les plus prometteurs contre le séneçon vulgaire ont été une pulvérisation printanière de napropamide et un traitement à l'automne de flumioxazine, tandis qu'une pulvérisation automnale des produits sulfentrazone, flumioxazine et oxyfluorfène a illustré l'efficacité de ces herbicides contre le gaillet gratteron. Il y aurait lieu de poursuivre l'évaluation de ces herbicides prometteurs contre ces deux types de mauvaises herbes. Des pulvérisations échelonnées à plusieurs dates sont envisageables contre le séneçon vulgaire, de sorte qu'une combinaison de traitements et un calendrier de pulvérisations échelonnées entre la régénération et le début du printemps devraient faire l'objet d'une évaluation qui tiendrait mieux compte des pratiques horticoles usuelles du Nouveau-Brunswick.