Vieillir et prospérer sur place chez soi à l’aide de la coordination numérique des soins et des soins virtuels pour favoriser les soins personnels ainsi que les relations sociales, familiales et communautaires

À propos du projet

Alors que la population du Nouveau-Brunswick vieillit, davantage de personnes âgées préfèrent vieillir chez elles. Cette situation risque de provoquer de la solitude, un isolement social et un manque de soins axés sur la personne dont les personnes âgées ont pourtant besoin lorsqu’elles vieillissent.

  • Comme la collaboration entre les aidants formels et informels peut se compliquer, il risque d’y avoir des lacunes dans les soins préventifs et les soutiens sociaux dans la communauté. Vu que les besoins en soins de santé des personnes âgées peuvent aussi devenir plus compliqués au fur et à mesure que ces personnes vieillissent, leurs aidants informels risquent de ne pas avoir l’aide et l’information nécessaires pour leur offrir le niveau de soins désiré.

En offrant aux personnes âgées et à leurs aidants la planification des soins et la liaison en santé numérique requises pour gérer médicalement leur santé et leur permettre de vieillir chez elles, on pourrait réduire les visites aux urgences et les hospitalisations tout en augmentant les relations des personnes âgées avec leurs amis, les membres de leur famille et leurs aidants informels. Les promoteurs du programme ont appliqué un outil virtuel de gestion des soins de santé permanent connu sous le nom de plateforme des soins virtuels afin d’explorer si cette innovation équipe les personnes âgées du Nouveau-Brunswick pour leur permettre de vieillir chez elles.

  • La plateforme a utilisé des données relevées en temps réel dans les maisons de Néo-Brunswickois vieillissants pour réaliser, à distance, une évaluation, une surveillance, une planification, une mise en oeuvre et une évaluation des besoins en soins et des soutiens disponibles.
  • Les aidants informels (y compris les conjoints) ont été jumelés à des aidants formels (notamment des infirmières, des médecins suppléants et des agences communautaires) pour compiler des données sur la santé et voir si la plateforme offrait des renseignements éclairants et une gestion médicale, et aidait les personnes âgées à bénéficier de soins de qualité efficaces chez elles. 

Des plateformes de soins virtuels ont été offertes à 58 personnes âgées (40 femmes et 18 hommes) jugées à risque d’hospitalisation ou de ré-hospitalisation. On a aussi recueilli des données auprès de quatre aidants informels des participants âgés.

Conclusions et leçons apprises

  • Les personnes âgées ayant reçu la plateforme de soins virtuels l’ont utilisée en toute confiance pour mieux s’auto-surveiller et solliciter des fournisseurs de soins informels ainsi que des amis et des membres de leur famille.
  • Les plateformes de soins virtuels doivent être une solution clé en main (i.e., connectées à l’Internet et équipées d’un cellulaire et/ou d’un routeur Wi-Fi indépendant) compatible avec des dispositifs de surveillance de la santé externes (par ex., des brassards à pression sanguine, des accéléromètres et des glucomètres).
  • Une rétroaction directe et/ou des partenariats entre des intervenants des milieux de la santé et de la politique et des décideurs à toutes les étapes d’un projet pilote peut favoriser l’adaptabilité, la durabilité et la pertinence de l’intervention pour répondre aux besoins actuels en soins de santé.

Recommandations

  • Réaliser d’autres recherches avec un plus grand groupe de personnes âgées et d’aidants informels pour évaluer :
    • le potentiel d’expansion des technologies de soins virtuels; et
    • le groupe des personnes âgées auquel la technologie profite le plus (par ex., les personnes âgées atteintes d’un trouble neurocognitif précoce ou de multiples maladies chroniques nécessitant une auto-surveillance).
  • Explorer des options pour les « premiers adopteurs » optimaux de la technologie (par ex., mise en oeuvre de la technologie dans le cadre des services de soins extra-muraux ou à domicile avec un nombre défini d’utilisateurs et de gestionnaires de cas).

Lisez les résultats du projet (PDF 161 Ko)

Le transfert de connaissances